Surprise darling! [pv Maedren]

Les Ombres passent à l'action

JJe regarde Maedren partir en me mordant à nouveau la lèvre. J’ai tellement peur pour lui. Le temps semble ralentir et j’ai l’impression d’être là, toute seule, depuis des heures. Je m’imagine le pire, mon imagination tournant à plein régime. Des scènes horribles s’imposent dans mon esprit alors que j’essaie de respirer calmement. Tout à coup, Eghir réapparait et me prend dans ses bras. Si j’avais pu, j’aurais sauté de joie. Alors qu’il me porte jusqu’à la cage de la sorcière, je le serre contre moi le plus fort que je peux. J’ai trop peur qu’il disparaisse de nouveau. Je vois les flammes se propager de tentes en tentes et un nouveau brasier semble avoir été allumé quelque part dans le camp. Le plan du gouverneur a sûrement inspiré quelqu’un. Link peut-être… J’ai toujours eu peur qu’il tourne mal, qu’il devienne un vrai pyromane.
Tout à coup, un mec surgit et commence à foncer sur nous. Je pousse un cri en m’accrochant à Maedren. Mais un des Orusfois avec qui il avait parlé, lui saute carrément dessus et le plaque par terre. (PLAQUAAAAAAAGE ! ♥) J’inspire un grand coup en essayant de retrouver mes esprits et en espérant que cet homme survivrait. Il y avait déjà eu tellement de mort.
Une fois devant la cage, je dis à Eghir de me lâcher. Il va falloir trouver un moyen d’ouvrir la porte et c’est en me portant qu’il va réussir. Je m’accroche aux barreaux pour éviter de tomber. Tout à coup je me retrouve nez à nez avec une femme d’une trentaine d’année. Elle ne semble pas vraiment différente pourtant on sent qu’elle n’est pas comme les autres. Elle dégage cette aura que seules les personnes incroyables peuvent créer. C’est quelque chose de… Magique, tout simplement.

« Hum… Vous ne sauriez pas où est la clé ? »

Oui, éventuellement, si elle a une information pour nous aider, ça serait pas mal. Elle reste silencieuse et après m’avoir soigneusement inspecté, c’est au tour de Maedren de passer d’y passer. Je me tourne vers lui.

« Je pense que le chef, ou du moins ce qu’il en reste, doit l’avoir sur lui. »

C’est ce qui me semble le plus plausible et comme la femme ne dit rien, je prends ça pour une approbation. Il part donc la chercher et je le regarde partir en me tordant les mains à cause de l’inquiétude. Puis, je reporte mon attention sur la sorcière.

« Je suis vraiment désolé de vous demander ça mais est-ce que vous pourriez m’aider après. Je suis malade et je ne sais pas ce que j’ai. J’aurais préféré vous sauvez sans rien vous demandez en échange, ça ne me plait pas vraiment, c’est comme si je posais une condition pour vous sauver la vie mais je crois que vous êtes la seule personne à pouvoir me sauver. J’aimerais aller mieux pour pouvoir protéger ceux que j’aime, vous comprenez ? Je me sens tellement inutile là, je les regarde tous risquer leur vie et moi je ne fais rien. C’est horrible… »

Je guette le retour d’Eghir regardant dans toutes les directions avec un air affolé. Je n’aime pas quand il n’est pas là…

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Ils touchaient au but, oui, mais ils n'avaient pas réussit pour autant. Car la cage était fermée, et Maedren était incapable de forcer une serrure. Surtout qu'elle devait avoir été faite de façon à ne pas pouvoir être crochetée, car sinon tous les prisonniers auraient pris la fuite.
Maedren n'eut plus besoin de combattre, le prisonnier survivant semblait êter près à donner sa vie pour lui, alors il le laissait défendre leur peaux.

Spring demanda, une fois devant la cage, de la poser à terre. L'homme hésita, puis céda. Après-tout elle n'était pas morte, et avait encore ses deux jambes. La jeune fille chancela, puis s'accrocha aux barreaux. Maedren se tint prêt à la rattraper en cas de besoin, mais ce fut inutile. Spring pris de l'assurance et ses jambes semblèrent moins vacillantes. Elle parla à la sorcière et ses mots ne parvinrent pas jusqu'aux oreilles d'Eghir. Et lorsqu'elle lui demanda d'aller fouiller le chef pour lui prendre sa clef, il s'exécuta.
C'était la première fois qu'il faisait les poches d'un cadavre. Comme dit le proverbe il faut bien une première fois à tout.. Mais iol se serait bien passé de cette première fois. Surotu qu'il ne trouva rien dans les poches calcinées. Il fouilla les reste de tissus brulés, mais évita de toucher la chaire calcinée. Mais remarquant qu'aucun objet n'était au sol il finit par perdre patience.
Il souleva d'un coup de pied rageur le cadavre et le retourna sur le dos, hors du charbon qu'était devenu son imposante cape.
Et, autour du coup de l'ombre se trouvait la clef. Maedren soupira, soulagé, et entreprit de la récupérer. Il se concentra et dégagea la chaire qui c'était agglutiné autour de l'objet convoité puis l'arracha d'un geste sec.
C'est avec une mine dégoutée qu'il rejoignit Spring, mais avec la clef.

Il ouvrit la cage de la sorcière et lui proposa de l'aider à marcher. Mais le regard de la femme le coupa avant qu'il ait pu finir sa phrase. C'était hors de question. non seulement elle voulait avoir la fierté de montrer qu'elle était forte et autonome, et elle refusait de laisser sa vie -du moins son corps- entre les mains de cet inconnu.

- Bien.. il est donc temps de sortir.

Le gouverneur eu un sourire crispé en direction des deux femmes, et prit Spring par la taille. Ils leur fallait avancer vite et il supposait qu'elle voulait continuer à rester debout.
Ils traversèrent au pas de course le camps en flamme. Il n'y restait pratiquement plus que des cadavres, Ombres ou Orusfois, impossible à dire, le feu avait fait son effet.
Maedren senti la fumée envahir ses poumons et toussa, mais ça ne s'arrangea pas. La chaleur était si intense qu'il avait l'impression de se liquéfier. Mais il devait continuer. ils devaient sortir, sinon ils mourraient brûlés vifs.

Le camp, ou pas, Eghir n'en pouvait plus. Finalement les flammes étaient derrière eux. Au moins derrière lui. Il avait arraché un bout de ses vêtement pour se protéger de la fumée, et il tenait toujours Spring. Impossible de savoir où était la sorcière et à vrai dire pour le moment il s'en moquait.
L'homme s'écroula, insensible à la douleur provoquée par cette chuta. Il roula sur le dos, ôta son foulard de fortune et avala un goulée d'air frai. Il grimaça car l'air n'avait rien de frais, chaud du brasier qui illuminait la nuit. Et l'odeur... C'était abominable. Une odeur de chaire brulée, une odeur de mort. Maedren aurait eu quelqu chose dans le ventre, il aurait tout rendu. Mais il n'avait rien mangé depuis longtemps alors il se contenta de tousser.

Finalement, sans qu'il ne s'en rende compte il bascula dans l'inconscience.

Les Ombres passent à l'action

JLa traversée du camp a été une horreur mais maintenant, nous sommes sortis et Maedren s’est laissé tomber sur le sol. Bien entendu, j’ai fait de même et je l’ai vu tombé dans les pommes. J’essaie de respirer à fond mais vu l’odeur et la chaleur c’est vraiment trop dure. J’enfouis de nouveau dans le manteau de Boris où subsiste encore un peu de son odeur. Ça me rappelle la maison. Je suis tellement inquiète pour les autres… Une boule se forme dans mon estomac et avec le reste, tout ça me donne envie de vomir. Les corps allongés par terre, brûlés, en sang restent gravés dans mon esprit et les larmes se mettent à couler sur mes joues. J’aurais préféré éviter de regarder mais je n’ai pas pu m’empêcher. Même si j’étais terrifiée à l’idée de reconnaître quelqu’un, il fallait que je fixe tous ses cadavres. Je n’avais vu personne mais en même temps, avec la fumée, ce n’était pas évident de voir quelque chose.
Soudain je sens une main se poser sur mon épaule. Je me retourne vivement, m’attendant au pire mais ce n’est que la sorcière.

« Il y a des gens qui viennent par ici. Ils parlaient de vous. »

Mon cœur explose et j’ai envie de lui sauter au cou. Ça doit être eux. J’essaie de me lever mais je n’y arrive pas, bien entendu. La femme semble hésitée à m’aider mais finalement elle détourne le regard et se met à fixer un point. Bientôt, je vois des ombres arrivaient et quelqu’un pousse un cri avant de se précipiter vers nous. C’est ma mère. Elle se jette dans mes bras en pleurant et bientôt d’autres arrivent. Boris bien entendu, les jumelles et Link qui a les mains enveloppés dans un tissu. Il a du se brûler, ça lui arrive souvent mais cette fois, je vois que c’est plus grave que d’habitude. Pavel porte sa sœur et sa copine dans ses bras.

« Elles se sont évanouies… »

Vu sa tête, je vois que la plus grande n’a pas réussi à échapper à l’ombre qui l’avait emmené… Et puis arrive Eagle qui lui s’occupe de Will dont les blessures se sont rouvertes. Il le pose sur le sol. On m’explique un peu, qui n’a pas été retrouvés et tout. La famille de mon ancien maître s’est enfui dès le début de la bataille mais impossible de retrouver Lucas et bien d’autres… Tout le monde est plus ou moins blessé.

« Je pense tu devrais prendre ça. Ça fera effet lentement et tu ne devrais pas regarder, ça te dégouterait.»

Je me retourne de nouveau vers la sorcière qui me tend un sachet. Je la regarde avec l’air de dire « Mais vous savez même pas ce que j’ai. » mais elle a l’air si sûre d’elle que je tends la main et le prend.

« Merci. Faîtes attention à vous ! »

Elle commence s’éloigner lentement. Trop bizarre ! J’ai rien capté mais je m’en fous. Des fois c’est bien de ne pas comprendre, ça laisse un peu de mystère dans ce monde et ça le rend intéressant.

« Il faudrait peut-être réveiller Maedren non ? Parce que sinon je sais pas qui va le porter… »

Link : cash dans n’importe quelle situation… J’ouvris le paquet de la sorcière et versé le contenu dans ma bouche. Ça avait un gout vraiment dégueulasse. Je me mets à secouer Eghir pour essayer de le réveiller. On ne peut pas rester là. Je vois des ombres qui passent près de nous, essayant de s’éloigner le plus possible de cet endroit de cauchemars. J’entends des pleurs, ça peut être les nôtres comme ceux des autres.

« Maedren, réveille-toi ! Allez ! Dîtes, c’est pas bizarre qu’il ouvre pas les yeux ? Eghir ? Debout ! Steuplait ! »

Je me mis à paniquer en voyant qu’il ne bougeait toujours pas. Je dis aux autres de m’aider. Il faut bouger ! Will saigne beaucoup trop et le bandage de fortune qu’Eagle lui a fait ne va pas tenir longtemps. Link a l’air de souffrir et il regarde ses mains avec horreur.

« Allez ! Réveille-toi le vieux ! Tu vas ronfler encore longtemps oui ou merde ? »

Ouais, je deviens un peu violente mais c’est l’inquiétude.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

« Allez ! Réveille-toi le vieux ! Tu vas ronfler encore longtemps oui ou merde ? »

Le vieux...
Ce son avait percé le brouillard qui entourait le gouverneur. Ce mot. Cette voix. Cette intonation. il devait ouvrir les yeu.
Mais ses paupières étaient lourdes. trop lourdes. Il devait respirer. Il inspira. L'aire le fit tousser. Il avait de la fumée dans les poumon et avait l'impression d'être mourrant. mais tousser lui fit retrouver des forces. il réussit à ouvrir les yeux.
Il était allongé par terre. Il sentait le sol dur sous son dos.
Il n'était pas seul. Il y avait même beaucoup de monde autour de lui.
Il y avait surtotu Spring. C'était elle qui l'avait bousculé. il lisait la panique dans ses yeux.

Il était toujours allongés par terre, les autres autour de lui, ne lui prêtaient plus attention, ils observaient l'horizon. Combien de temps mettraient les Ombres avant d'arriver en renfort ? Par où devaient-ils fuir ? Courir jusqu'à la Cité la plus proche ? Se cacher et attendre que l'orage passe ?
Maedren n'avait pas toutes ces idées en tête.
En fait il pensait plutôt à autre chose... Cet incendie avait un gout de déjà vu pour lui. Il avait échappé de peu à la mort et maintenant ça recommençait. Etait-il changé ? Redeviendrait-il l'ancien Eghir ? Ou un autre, encore pire ?
Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. il revivait le film, sa captivité, Spring, le feu, leur fuite. Non, il avait gagné et force. Il était sur de lui. Sur d’être du bon côté, et déterminé. Déterminer à tuer tous les Ombres. Ils étaient mortels, et affaiblis pour le moment. Aucune autre occasion comme celle-là ne se reproduirait.
Avec difficulté il réussit à se mettre debout. Ses muscles étaient tétanisés, et il avait mal partout. Mais il s'en moquait. Son esprit était tourné vers le combat qui l'attendait.
Le combat de la liberté.

Mais la réalité est moins glorieuse, et la gouverneur le réalisa rapidement. Tous les hommes présents, aptes à se battre n'étaient pas au mieux de leur forme. Attaque le territoire Ombre maintenant serait du suicide, il le savait. mais il refusait de ne pas profiter de l'opportunité !
Il s'approcha de Spring .

-Spring, il faut profiter de l'occasion. Remontons le fleuve jusqu'à la forêt du passage. Il y a sur les rives à ce niveau là un camp d'Ombre. un camp qui fait des ravages et qui est leur nouveau pied-à-terre. Nous avons une chance de leur porter un coup fatal. mais pour cela il va falloir qu'on s'organiser et qu'on rassemble des volontaires.

Il posa sa mains sur la bouche de Spring. Elle ne devait rien comprendre, mais cette catastrophe cette nuit avait changé la donne, pour un très court laps de temps.

- Nous devons avancer vers le nord, et nous cacher dans les bas côté de la route. Près du fleuve, le terrain est en pente et nous permettra d'évoluer sans nous faire remarquer par les Ombres qui emprunteront cette route pour secourir leur camarades. Seuls les volontaires et en état de se battre et de courir m'accompagneront jusqu'au camps, là-bas on mettra le feu aux tentes, la chaleur du jour nous y aidera (car il avait calculé qu'en se mettant en marche maintenant et en effectuant quelques pauses, ils y seraient dans la fin de journée). Ainsi les Ombres restés dans le camps mourront et lorsque ceux partis réaliseront ce qu'il s'est passé il sera trop tard. ils n'auront ni toit ni nourriture, et ils seront fatigués par le voyage. On pourra en profiter pour les attaquer, mais pas frontalement. Quelques discrètes attaques éparses devraient réduire leur nombre, et nous permettre de ne pas nous faire repérer.

Maedren repris sa respiration et retira sa main du visage de Spring. il en profita pour essayer les traces de cendre puis observa sa réponse. La jeune femme savait parler aux gens, elle saurait trouver les bons mots. Mais fallait-il encore qu'elle accepte.

désolée encore pour le retard, j'espère que ça t'ira ! ^^
(n'hésites pas à MP Metkild, pour des modifs, ou juste pour me rappeler que je dois poster !)

Faut pas pleurer

JJe plante mes yeux bicolores dans les siens.

« Non. »

Ma voix est plus dure que ce que j’aurais voulu mais au moins c’est clair. A côté de moi Link, qui nous a écoutés s’avance et commence à ouvrir la bouche.

« Stop ! Tais-toi ! J’en ai rien à foutre de ton avis ! »

Il m’attrape par le bras et me tourne violement vers lui avec de me fixer à son tour avec un air terrifiant.

« Tu me parles pas comme ça ou je te bute ! »

Je souris légèrement, bien qu’il me fasse peur, je ne me démonte pas. De toute façon je sais qu’il ne me fera rien. Je le connais depuis toute petite, on parcourait les rues d’Orusfog ensemble et je me souviens encore de mes frères qui faisaient exprès de le faire chier en le soulevant pour bien lui montrer qu’ils étaient plus fort que lui. Ils le traitent tout le temps de petit con jusqu’à ce qu’ils se rappellent que j’étais là et d’arrêter tout de suite.

« Et tu veux faire quoi Link hein ? T’as les mains complètement brûlés et faut bien avouer que sans le feu t’es pas un boss en combat. Alors tu veux bien m’expliquer à quoi tu pourrais servir ? A quoi chacun d’entre nous pourrait servir ? On est tous blesser ? Tu veux vraiment abandonner Will alors qu’il est en train de se vider de son sang ? Et les autres ? Les autres tu ne veux pas les retrouver ? Tu vas les laisser crever pour aller essayer de tuer deux ou trois Ombres. Surtout que vous n’avez aucune chance vu votre état. »

Il me regarde fixement, la mâchoire serrée avant de baisser les yeux. Il sait très bien que j’ai raison. Je me retourne vers Eghir.

« Hors de question que quiconque suive cette idée. Avoir de l’espoir c’est beau mais là c’est du suicide. Ça serait complètement inutile. Je crois qu’on va déjà avoir assez de personnes à pleurer. »

Lui, ce n’est pas son cas mais pour ma famille, ça l’est. Nous nous regardons tous tour à tour, nous consultant du regard pour savoir ce qu’on va faire. Les jumelles restaient dans l’ombre jusqu’à maintenant avancent. Moon soutient sa sœur qui essaie t’en bien que mal de marcher. Elle pose sa main sur l’épaule de Link.

« Bon ! On bouge ou quoi ? Faut pas resté là ! Faut se trouver un endroit où se posait et faut aussi retrouver les autres ! Eagle tu sais où elle est partit ta famille ? Et quelqu’un aurait vu Lucas et les autres ? Faut qu’on s’active allez ! »

***

Faut pas pleurer, jamais, il faut avancer. Ne ferme pas les yeux, regarde le ciel, bientôt, le jour va se lever et il sera magnifique. Regarde les étoiles brillaient, elles sont belles aussi. Même s’il s’est passé des choses horribles, même si tu as envie de te mettre à hurler, de t’effondrer par terre, le visage contre le sol et les doigts enfonçaient dans la terre, il ne faut pas que tu perdes espoir. Tu es en vie, ne concentre pas sur ceux qui sont partis mais sur ceux qui sont encore là.

***

Je tends la main à Eghir, avec un regard suppliant. Je ne veux pas qu’il aille là-bas, je veux qu’il reste près de moi…

♥:

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Elle avait refusé. Maedren l'écouta parlé. Il savait qu'elle avait raison. Du moins pas totalement tort. le problème c'est que leur fuite ne leur apporterait rien. Les renforts arriveraient à cheval et en forme. Ils seraient immédiatement trouvés et abattus. Un troupeau qui fuit est plus facile à exterminer qu'un troupeau qui va de l'avant et cherchera à vous faire chuter.

Le gouverneur senti la résignation de la tribu de Spring. elle aussi, il voyait bien. Elle avait le cœur gros, mis elle l'attendait. Elle lui prit délicatement la main, avec la ferme intension de ne la le lâcher.

- Non plus.

La voix d'Eghir était encore un peu rauque par la fumée. mais il savait ce qu'il avait à faire. Et il ne comptait pas abandonner. Il était gouverneur, et c'était à lui de les guider. Il ne cherchait pas à faire l'unanimité, simplement à faire. Son but est de faire avancer tout le monde, alors si Spring voulait se reposer et attendre la mort, soit. Et il ferait son possible pour la protéger.
E attendant il devait se dépêcher de trouver quelques volontaires. Une poignée d’irréductibles suffiraient, avec un moral et une santé de fer. Quelques armes suffiraient.
Le gouverneur retira sa main de celle de Spring pour la passer sur le visage de Spring. Puis il l'embrassa rapidement, avant de lui chuchoter quels mots à l'oreille : Je ne tiens pas à mourir, ni à te laisser mourir, alors on se reverra.

De brefs adieux.
Maedren n'attendit pas un instant de pls de se mit à trottiner à la recherche de ses volontaires. il avait un peu mal partout, mais était plutôt bien en point. Les seuls légats visibles étaient ceux du feu.
Étonnamment Eghir ne croisa aucun Ombre, mais trouva rapidement une petite poche de survivants. Il en repéra de nombreux blessés, incapable d'avancer. Maedren exposa son plans aux valides. Deux femmes et trois hommes. Leurs réactions étaient les même que celles de Spring, mais cette fois il s'y était préparé, et il réussit à leur offrir des arguments. Ils finirent par se plier à son avis. Il avait les mots juste et un charisme qui savait y faire. La moitié du groupe décida de l'accompagner, l'autre veillerais les blessés.
Puis la petite troupe fila chercher d'autres volontaires. Lorsqu'ils furent une quinzaine, ils se mirent en route vers le nord. Vers les ennemis. En chemins ils établirent une stratégie. Ils devaient essayer de tuer le plus d'ombres de ceux qui passeraient devant eux, sans se faire remarquer. Et créer une diversion, essayer de les envoyer sur une fausse piste, pour laisser le plus de temps aux prisonniers de fuir.
Un groupe relativement en fore, mais peu désireux d'aller au devant des ombres avait fuit en laissant le plus de traces possible. Ainsi les ombres se lanceraient pet-être à leur poursuite. Dans ce groupe se trouvait une famille (du moins ce qu'il en restaità qui connaissait très bien la région et serait capable de se cahcer ou de semer leurs poursuivants.

La nuit passa et e groupe d'Eghir marchait silencieusement, près à se cacher si jamais la troupe d'ombres arrivait. Ce qui fut le cas alors qui commençaient à s'inquiéter de ce plan.
Cachés dans les bas-côté, aucun cavalier ne fit attention à eux. Ils ne se mettraient en quête des prisonniers seulement arrivé en vue du camps. Comme un signe du destin, le dernier groupe de cavalier était légèrement séparé des autres, ce qui leur permettait d'effectuer leur embuscade sans grande peine. Ils tuèrent, avec des flèches, des cailloux et des bouts de bois les ombres. Ils réussirent tous à obtenir un cheval, et se séparèrent, certains retournèrent vers le groupe d'ombre. Se mêler à eux pour les éliminer discrètement, tandis que d'autres poursuivaient leur route au Nord.

Bon, on se retrouve où, quand ? on va peut-être se mettre d'accord par MP, pour un RDV non ? Où un peu plus tard, genre 1 jour, Maedren a fini sa mission et revient vers Orusfog...
telle me !

Faut pas pleurer

JOn a marché. On a marché jusqu’à l’écroulement dans cette nuit d’horreur. Nous avons cherché des survivants, des gens pouvant nous aider. Nous nous sommes cachés de peur que des Ombres de surgissent de derrière chaque arbre. J’avais l’impression que les ténèbres n’avaient pas de fin, qu’ils allaient finit par nous engloutir tout entier. Que dernière nous, une bête rodait, nous suivait et attendait le dernier moment pour nous sauter dessus et nous achever. C’était comme quelque chose qui rampait, sur nous, en nous. Je crois que ce que j’aurais le plus souhaiter c’est que Maedren soit à met côté. Mais il était partit et moi j’étais seule. Seule mais trainant avec moi ma famille, mes amis, des loques comme moi sur le point de s’effondrer. En chemin, nous avions retrouvé la femme et les enfants d’Eagle mais ce furent les seuls. Pour les autres, tous nos autres proches, ils étaient perdus dans cette noirceur autour de nous.
Jamais, je n’avais ressenti ça, cette peur qui te tient, qui te déchire, qui te met à terre. Cette peur qui veut t’empêcher d’avancer, qui veut que tu te roules en boule dans un coin et ne plus bouger. Elle m’a empli, m’a possédé tout entière.

***

Tu l’entends ? Bien sûr que tu l’entends.
Le murmure. Le murmure assourdissant et permanent.
Il a envahit la ville et les esprits.
Il arpente les rues en hurlant.
Le murmure assourdissant et permanent,
Comme un bruit parasite à l’intérieur qui t’épuise […]
Fauve

***

« -Comment va Will ?
-Je sais pas…
-Personne sait rien de toute façon.
-…
-Il y a une chance qui puisse être sauvé ?
-Oui mais il a perdu beaucoup de sang. Ça aurait été plus facile si ces putains d’Ombres n’avaient pas tout emporté avec eux !
-On devrait déjà être content d’être vivant.
-Et tous les morts hein ? On doit se réjouir d’être en vie alors que tellement de personnes se sont fait massacrés ? »

Je regarde Link et Eagle discuté. Ce dernier vient juste de sortir de la pièce où Boris et quelques personnes essaient désespérément de sauver Will. Ma mère est déjà parti pour une grande réunion avec le peu de sage revenu de l’enfer que nous avons tous vécu.

« Eagle… Au lieu de penser aux morts, pense à ceux qui sont encore là et… Va aider. »

Il me regarde l’air épuisé, les yeux vides avant de se détourner sans rien dire. Je continue à caresser lentement les cheveux de la copine de Pavel, qui n’a pas prononcé un mot depuis qu’elle s’est réveillée alors que lui essaie vainement d’endormir sa sœur. Mon esprit vagabonde, cherchant Eghir qui n’est toujours pas revenu. J’ai fini par me dire qu’il était sûrement mort. Pourtant je n’ai pas réussi à pleurer, pas plus que pour les autres qui ne sont pas revenus. Tout ce dont je suis sûr c’est qu’il faut que je reste en mouvement si je ne veux pas m’effondrer.
Soudain, je vois Link se précipité vers la fenêtre avec un hoquet de surprise et fixer avec hébétude quelque chose dehors. Je me lève lentement, dérangeant la jeune fille appuyer sur moi au passage et regarde à mon tour. Quand je le vois à mon tour c’est comme si tout s’effondrer, comme si tout la peur, la souffrance venait de s’envoler pour un temps juste grâce à cela. Je pose ma main sur ma bouche et tombe à genoux les larmes aux yeux.

« Eghir… »

Murmure prononcé entre deux sanglots.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Ils avaient atteint le campement des Ombres. Maedren inspira calmement. il leur fallait jouer finement. Les Ombres étaient assez en confiance pour ne pas surveiller les environs, et il étaient peu nombreux.
rapidement ils encerclèrent le campement et y mirent le feu. Certain décidèrent de mener une expédition afin d'y voler vivres et armes, ce qui leur redonna force et courage. Une fois leur mission achevée, un nuage de fumée s'élevait haut de le ciel. Les résistants avaient pris tous les cheveuax et de quoi manger. Maintenant il leur fallait se séparer. Certain étaient blessés, d'auter voulait continuer à mener des offensives contre les Ombres. Ses séparer permettraient ainsi de ne pas être suivis. Ils prirent tous une direction différente, après s'être féliciter. Le gouverneur avait réussit à en recruter, et deux des hommes faisaient route vers Zakar. L'un d'eux savait même comment les Ombres obtenaient leur nourriture, mais pou rle moment il leur fallait se cacher des représailles des Ombres.

Le gouverneur chevaucha à bride abattue jusqu'à Orusfog, espérant que Spring avait pu rentrer chez elle. La ville semblait morte.
Eghir senti son cœur se serrer et chercha des yeux les habitants. Certains l'observaient derrière leur fenêtres, ils semblaient épuisés et terrifiés. Il finit par atteindre la demeure de la jeune femme. Il mit pied à terre et toqua à la porte. Il avait vu quelques visages à la fenêtre donc il savait qu'il y avait des gens. Restait à espérer que Spring y serait et en bonne santé.
La porte s'ouvrit. C'était un ami de Spring, il me regarda avec un lueur dans les yeux que je ne cherchais pas à analyser. Car elle était là. Spring.
Mon cœur se gonfla et je m'agenouillais à ses côtés. Je la pris dans mes bras, comme pour la bercer.
J'avais envie de mêler mes larmes aux siennes, mais je ne pouvais pas. Je ne devais pas. Et j'étais incapable de parler.

Je l'embrassais.
Etait-ce tout ce que je savais faire? Certainement...

- Je suis là.

encore en retard, et une toute petite réponse. --' désolée mais.. j'ai plus trop d'inspi.

Faut pas pleurer

JJe suis là, je suis là… Oui, ça j’avais vu mais il ne compte pas s’excuser au moins ? Il est partit d’un coup en me laissant folle d’inquiétude ! Je le serre contre moi en réprimant l’envie de le disputer tellement j’ai eu peur. Il ne faudrait pas qu’on se dispute maintenant. Il est là maintenant, tout va bien, il n’est pas blessé ! Je me laisse aller dans ses bras, la tête enfouie dans son coup. C’est fini… Je finis par essuyer mes larmes en reniflant.
Je vois Pavel descendre les escaliers. Il me regarde d’un air morne.

« C’est bon, elle s’est endormie… Heureux de te revoir gouverneur. »

Il s’avance vers sa copine Iris et la force à se lever en lui disant qu’il faut qu’elle mange. Elle se laisse traîner jusqu’à la cuisine. J’ai l’impression qu’elle n’est plus là, enfin plus vraiment, que son esprit est ailleurs. Je devine à quel point il s’en veut de pas être arrivé à temps, maintenant elle est traumatisée et même si ce n’est pas de sa faute, je comprends sa douleur. De toute façon, ici, nous sommes tous comme des zombis… Les jumelles arrivent à leur tour et elles se mettent à discuter vaguement avec Link à voix basse… J’attrape Eagle et nous montons dans une chambre où je me laisse tomber sur le lit.

« J’ai eu si peur… Pourquoi tu es parti ? Je… »

Je n’arrive même plus à trouver mes mots… Je lui tiens toujours la main, dans cet éternel besoin de contact me prouvant qu’il est bien réel.

« Et du coup, je suppose que vous avez réussi… »

Bah sinon je pense qu’il ne serait plus ici…

« Je crois que j’aurais besoin de dormir… Ou de prendre un bon bain plutôt. »

Mais je suis tellement terrifiée rien qu’à l’idée de me retrouver seule que je préfère attendre, me disant que cette peur passera. Je me couche et ferme les yeux quelques secondes.

« Tu ne t’en iras plus hein ? »

» Surprise ...
» Maedren
» RP avec Maedren
» Gouverneur Maedren [pris]
» descendance et héritage [pv Lola et Maedren]