Surprise darling! [pv Maedren]

Surprise dear!

Lioudmila ou Mila, peu importe, gigota sur mes genoux. La petite fille n’aimait pas voir son frère en colère et moi non plus ; il perdait son air de nounours sympathique pour celui d’un grand méchant ours près à te dévorer dans l’instant. Ouais bon c’est pas très clair dit comme ça. En fait Pavel, le grand frère de la gamine sur mes genoux et un de mes grands amis qui était musicien, m’avait invité à venir assistait à une des répétitions de leur groupe. Enfin c’était surtout pour que je garde sa sœur. Sœur laissée par sa mère avant qu’elle ne parte avec un homme pour ne plus jamais revenir. « C’est ton héritage » avait-elle dit à mon gros nounours. Gonflé la maman non ?
Bref ! J’étais donc assise dans un coin avec Lioudmila sur les genoux et Pavel était en train de s’engueuler avec la soliste de son groupe qui était aussi sa petite-ami.

« Tu me fais chier ! Je quitte le groupe ! » hurla l’édite chanteuse

Pour la dixième fois de l’année environ.

« Je m’en fous ! De toute façon j’allais te virer ! » répliqua mon gros nounours

La petite fille murmura un « Encore une fois » avec un air lasse. Puis elle me proposa d’aller me promener en attendant qu’ils règlent ça tous les deux. Ca faisait déjà un quart d’heures qu’on les regarder tous se disputer. Le reste du groupe avait fini par se lasser et pour se distraire un peu ils s’étaient tous mis à parier sur combien de temps aller s’écouler avant que les deux amoureux, ou ex-amoureux si on en croyait ce qu’ils se disaient, ne sautent dans les bras l’un de l’autre pour échanger un baisé de la paix.
Une fois dehors Lioudmila commença à courir mais je l’arrêtai bien vite. En ce moment j’étais épuisé et cavaler dans les petites ruelles mettait devenu impossible.

« -En plus t’as drôlement maigrie aussi, non ? Ta robe elle est bien trop grande à la taille. dit l’enfant après que j’ai finis de lui expliquer, Tu es peut être malade Spring ! Je ne veux pas que tu le sois. Je serais très triste moi après.
-Mais non ! Ne t’inquiète pas pour moi ma chérie. Je suis juste un peu fatigué. »

Nous nous mîmes à nous promener lentement et des amis de Mila arrivèrent bien vite et ils partirent en courant. Oh non ! Je devais la surveiller un minimum et je n’avais pas la force de les suivre. Je me mis à l’appeler en commençant à trottiner lentement. Ne regardant pas où j’allais, je rentrai dans quelqu’un et me retrouvai à terre. Vraiment je ne savais pas ce qui m’arrivait, j’étais vraiment faible. En plus, comme Lioudmila l’avait dit, j’avais drôlement maigrie. Je n’étais déjà pas bien grosse avant mais là ça devenait carrément moche.
Je relevai la tête pour voir qui j’avais percuté et j’eu la surprise de reconnaître…

« Eghir ?! »

Surprise Spring! Et ouais le gouverneur est de retour à priori! Je me relevai lentement et je regardai autour de moi, cherchant la sœur de Pavel du regard. En voyant que je ne la suivais plus, elle s’était arrêtée et papotais maintenant avec d’autres filles. Bref, je retournai au nouveau venu et lui souris.

« Oh ! Je dois rêver ! C’est vraiment toi! » m’écriai-je encore sous le choc

Je ne l’avais pas revu depuis que j’étais partit Zakar. Mais qu’est-ce qu’il venait donc faire là ? En plus avec la sécheresse et tout ce qui s’était passé depuis un an je n’aurais jamais pensé qu’il voyagerait jusqu’ici. Surtout que sa ville était rebelle alors qu’ici à Orusfog ce n’était pas le cas de tout le monde. J’étais moi-même rester loyale. Contrairement à ce qu’on pouvait penser la plupart des gens écoutaient mes histoires malgré leur soucis, ça leur permettaient de trouver un peu d’espoir et d’échapper pendant quelques temps à leur vie de plus en plus dure. Et moi je vivais encore assez bien.
Ma mère me parlait de ce qui se passait, elle avait accès à plus d’informations puisqu’elle était une sage très importante à Orusfog et les nouvelles n’étaient vraiment pas bonnes. Mais je voulais rester le plus loin possible de tout ça pour être sûr que ce qui se passe n’atteigne pas mes histoires. Je voulais qu’elles restent joyeuses et pas qu’elles racontent des choses semblables à ce qui passait en ce moment.

« Mais qu’est-ce que tu fais là ? » demandai-je finalement à Maedren

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Maedren marchait.
Incroyable n'est-ce pas ?
Par ce temps, il y aurait tellement mieux à faire, à commencer par rester à l'ombre. Et de rester à Zakar.
En fait, il avait une réunion importante avec ses forbans. Il y avait du nouveau. En fait, la situation était grave. Plus grave qu'il ne le comptait. Zakar ne pouvait survivre seule...Et Orusfog était en train de tomber aux mains des ombres.
Les ombres.. Ils pullulaient. Chez lui aussi. Il tentait de les mettre dehors, mais pas facile. Tout était permis à Zakar, alors les Ombres avaient presque leur place... Non,ce n'était pas facile. Cependant les Ombres semblaient avoir une carte importante dans leur manche. Ils ne souffraient pas autant que les villageois. D'où sortaient-ils leur provisions ? Et tous ces hommes ..? La chaleur ne semble pas leur faire beaucoup de mal...

Le gouverneur s'arrêta sur le seuil d'une maison, d'où s'échappait un peu de fraicheur. S'échappait un peu d'air moins chaud. Il demanda à boire à la femme qui tenait la boutique, et regarda la place sur laquelle il se trouvait.
Pratiquement vide. Quelques gamins, couraient, heureux. ils ne se rendaient compte de rien... tant mieux pour eux, qu'ils en profitent. Cependant leurs mères n’étaient pas inconscientes, certaines les observaient, vérifiant qu'il ne lui arrivait rien, et pratiquement toutes leurs avaient couvert la tête. Oui, attraper une insolation, serait une bien mauvaise chose...
Lorsque Maedren eu finit de boire, il paya la femme, qui regarda avec des yeux ronds ses pièces. Mais il ne s'attarda pas.
Que cette femme soit surprise parce que cette somme était devenu rare, ou parce que plus personne ne payait avec des pièces, il s'en moquait. Qu'elle garde l'argent. Qui sait, peut-être qu'un jour il lui sera utile.

Le gouverneur était de nouveaux dans les rues. il se promenait simplement pour s'imprégner du lieux. La pauvreté était visible partout. la faim se lisait sur de nombreux visage, ainsi que la fatigue.
Soudain, sans qu'il réalise, quelqu'un l'heurta; Il ne broncha pas, car le poids de l'individu était négligeable, comparé à lui. La femme s'écroula par terre, et Maedren, en bon gentlement l'aida à se relever.
Cette femme... C'était Spring.

-Eghir ?!

La jeune femme l'avait reconnu. Celui-ci lu sourit, heureux de la revoir.

-Oh ! Je dois rêver ! C’est vraiment toi! Mais qu’est-ce que tu fais là ?

Le gouverneur n'eut le temps de rien dire, à peine de l'observer.
Elle semblait.. Fatiguée. Amaigrie, comme beaucoup de gens, lui compris. Mais, il y avait autre chose. Sa flamme, sa joie de vivre semblait plus faible. Pas qu'elle soit éteinte, certainement pas, non, elle semblait.. déférente.
Eghir lui tendit le bras, et l'accompagna à l’abri. Un petit stand, qui vendait des foulards. "ils tiennent pas chaud mais vous protègeront du soleil ! Ils sont beaux mes foulards ! touchez messieurs dames ! touchez ! ils sont aussi doux que de rêves !". Le gouverneur en acheta un, qu'il noua autour de la tête de Spring. il lui sourit.

- Comme ça ta petite tête ne cuira pas.

Le foulard était coloré, joyeux. Il allait à la perfection à la jeune femme, les touches de vert et rouges rappelaient ses yeux, le tout dansant de folles arabesques. Maedren la regarda, puis demanda au vendeur s'ils ne pouvaient pas s'assoir. Celui-ci hésita, mais finit par se plier devant l'homme de fer qu'était le gouverneur.

- Alors Spring, toujours cette manie de foncer ou d'écraser les gens..?!

Il la regarda un sourire en coin. Lors de leur première rencontre, elle avait été turbulente, odieuse presque, et elle lui était tombée dessus. De la hauteur d'un arbre.Ensuite leur amitié était née.. Amitié ? pas vraiment non.. Leurs corps s'étaient trouvés, le temps d'aimer. Pas plus.. C'était bref, mais fort. Enfin, Maedren était resté sans nouvelles de la jeune femme depuis. Le temps passait vite.
Enfin il était peut-être temps de lui répondre.

- Je suis ici.. En mission.

Il regarda la demoiselle dans les yeux, hésitant sur ce qu'il pouvait lui dévoiller.

- Tu ne dois pas ignorer qu'ici, les Ombres commencent à être... envahissants. Mais ils ne semblent pas souffrir de tous les maux qui ravagent les Orusfois. Je suis venu résoudre ce mystère d'une certaine façon... Et toi Spring ? Qu'est-ce que tu deviens..?

Une discussion banale. En même temps, que pouvait-il lui dire ? Il ignorait si elle avait trouvé son âme sœur, ou au moins un homme aimant. Alors tant que ce point resterait dans l'ombre, il ne se permettrait pas le moindre geste ambigu. On dit toujours qu'après c'est plus facile, ça a moins d’importance, c'est l’habitude... mais il était droit dans ses bottes, et ne le faisait qu'avec les femmes consentantes.
L'homme jeta un coup d'oeil dehors et vit la bande de gamin, rester assez près. Comme toujours, elle était entourée d'une foule d'amis, la plupart embarrassants. Gênants. Toujours à trainer dans les pattes de tout le monde, persuadé de faire au mieux. Enfin..il n'était pas chez lui, alors il plierait l'échine. Dans la mesure du raisonnable.

Surprise dear!

Je souris à Eghir.

« D’abord merci pour le foulard ensuite je te jure que je n’ai pas exprès de te foncer dessus. Je dois surveiller la petite sœur d’un ami. Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose ! » dis-je

Ensuite je réfléchis à cette mission dont il venait de me parler. Les ombres… En espérant que ça ne prenne pas une tournure proche de ce qui c’était passé à Zakar avec mon frère. Je ne voulais pas que ça recommence. Surtout que je n’avais plus entendu parler de Will depuis. Il devait être mort. Même avec ce qu’il avait fait et le fait que ce ne soit pas ma faute, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable. C’était quand même mon grand-frère et moi je n’avais rien pu faire pour l’aider alors que lui avant, il trouvait toujours une solution pour le faire. Ma mère avait été horrifiée de ce qu’il avait fait puis en apprenant qu’il avait été capturé, elle avait bien entendu fondu en larmes. C’était son fils et elle ne pouvait pas arrêter de l’aimer.

« Ce que je suis devenue... enchaînai-je pensive, Oh bah rien de spécial… Mes histoires marchent assez bien. Je pense juste que je suis encore malade comme d’habitude. »

Je vis Lioudmila m’envoyait un baiser et je fis de même. Cette petite était vraiment adorable. Trop mignonne ! Elle vit Joker et d’un commun accord avec les autres enfants, ils se jetèrent tous sur lui en essayant de l’attraper. Peine perdue ! Mon renard était trop rapide et partit en courant.

« Et comment ça se passe à Zakar ? Je suppose que ça ne doit pas être bien mieux qu’ici… » dis-je

Une autre question m’était venue à l’esprit mais je n’osais pas trop la poser de peur d’être indiscrète. En plus « Et les amours, ça va ? » n’était peut-être pas la meilleure entrée en matière. Aussitôt le souvenir des moments passaient dans le par cet dans le bureau de Maedren me revinrent. Bon, on reste zen ! Respire ma poule, rougie pas et ne te met à faire ton sourire béat. Tu peux le faire ! Roh ! On dirait une ado avec les hormones qui travaillent ! Reprend toi ma grande !

«Si tu veux on peut aller se promener ? Il faut juste que je ramène la petite mais c’est pas loin alors ça prendra pas longtemps. » proposai-je sans vraiment attendre la réponse

Comme si je l’avais appelé Lioudmila s’approcha lentement et salua aussi poliment Eghir aussi poliment que peut le faire une petite fille. Puis elle vint se blottir contre moi. Elle avait peur des étrangers et généralement quand il y en avait un, elle restait derrière son frère pendant au moins une heure. Après, dès qu’elle connaissait la personne un peu plus, elle devenait très affective. Bref, j’attendis la réponse de Maedren.

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« D’abord merci pour le foulard ensuite je te jure que je n’ai pas exprès de te foncer dessus. Je dois surveiller la petite sœur d’un ami. Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose ! »

Eghir la regarda. Il savait qu'elle avait la manie de foncer dans tout ce qui bougeait, de le tique de l'écraser... Ca faisait partie d'elle au même titre que ses yeux bicolores.
Il l'écouta parler. Elle était malade... Et ça se voyait.il ne fit aucune remarque, sachant que comme toute les femmes elles n'appréciaient pas entendre dire qu'elles avaient mauvaise mine. Mais Spring devenait vraiment maigre. Elle n'était pas bien épaisse avant, mais possédait d'harmonieuses formes. Maintenant ses joues s'étaient creusées, et ses os étaient saillants par endroits. Maedren ne pu retenir un frisson tandis que la jeune femme rougissait jusqu'aux oreilles.
A quoi avait-elle pensé ..? Certainement leur passion torride de Zakar. Elle n'avait donc pas oublié. tant mieux ! Lui, Eghir Maedren, avait la fierté de se dire qu'on n'oubliait pas facilement une nuit d'amour avec lui.

Depuis leur dernière rencontre il s'était contenté d'avoir du sexe, en s'immergent totalement dans la tension des deux corps afamés, sans chercher à approfondir la relation sur un plan sentimentale. Il ressentait ses pulsions en faisant l'amour, c'était ce qui lui donnait la force de continuer. Oui il voyait des filles. Souvent. Jeunes et belles. Enfin avant, avec la chaleur, les filles avaient tendance à se fâner... Il avait commencé à les prendre plus jeunes, jusqu'à ce qu'il réalise dans une rare vague de fraicheur qu'il perdait l'esprit. Il violait presque ces filles, encore toutes jeunes, et souvent vierges. Il s'était dégouté et avait pu retrouvé le vrai sens de ses pensées.
Ses frasques n’étaient pas vraiment un secret, mais après ses derniers débordement il avait fait de son mieux pour regagner la confiance de ses citoyens. Il avait réussit et s'était privé de sexe depuis bien longtemps.. il faisait "le strict minimum", rares étaient celles qui avaient encore besoin de ça pour offrir des informations. Un simple bol de ragout leur suffisait. La nourriture était devenue la monnaie courante, et il était heureux de gérer tout ça. Il n'aurait pas supporter travailler la terre, creuser pour amener l'eau... Non ce n'était définitivement pas son monde.

Le gouverneur emboita le pas à la demoiselle. Elle tenait la main d'une petite enfant, encore fraiche.
Lorsque Spring fit ses adieu à l'enfant, elle l’embrassa sur la joue. la vision de ces lèvres rouges et pleines sur une joue rebondie et rosée le fit réagir brusquement. Il détourna le regard, tendu. Il tenta vainement de chasser cette image de sa tête mais il n'y arrivait pas. Il se demandait presque qui lui faisait le plus envie. L'enfant au corps presque potelé, avec des formes qui avaient presque disparues de ce monde ? Ou Spring, et sa joie de vie encore présentes, et aux lèvres pulpeuses et sucrées..?

Il rouvrit les yeux et Spring était en train de l'observer. Elle eu un bref mouvement de recul devant la flamme qui brillait dans les yeux d'Eghir. Oui il avait envie d'elle. Et tout de suite. Elle était peu vêtue, et laissait apercevoir des parties de son corps. Il fondit sur elle, sans lui laisser le temps de s'échapper.
Son cerveaux c'&tait en quelque sorte débranché et il laissait ses envies prendre le dessus. Il senti Le corps frêle de la jeune femme contre le sien. Ses fesses étaient encore bien moelleuses, mais fermes. Il sentait sa poitrine toujours existante écrasée contre son corps. Elle n'était pas si osseuse qu'elle en avait l'air. Sa peau, pourtant seiche restait douce et humide après le passage de la bouche affamée du gouverneur. Lorsqu'il s'empara des lèvres de son amante, ce fut avec fougue. Ces lèvres... Elles étaient parfaites, comme dans son souvenir. Et il allait lui faire l'amour ici.
Enfin peut-être plus loin, contre le mur à l'ombre, par dessus la grande dalle horizontale qui permettait l'accès au jardin.

Voilà, une fois de plus il avait perdu son sang froid. la chaleur lui était monté à la tête et il ne se contrôlait plus. Mais au moins, il tuait le temps d'un façon très ... agréable.

Surprise dear!

Non, non, non ! Je n’étais pas d’accord du tout là. Il s’était jeté sur moi comme un chien affamé sur un bout de viande. Sauf que pour moi ce n’était pas vraiment le moment. Il me pressait contre lui de plus en plus fort et j’avais l’impression d’étouffer. J’essayais de le repousser, lui disais d’arrêter mais rien à faire, il continuait. Je sentais ses mains et ses lèvres me parcourir. J’avais l’impression que j’allais m’évanouir plus qu’autre chose. C’était limite du viol là ! Je me mis à paniquer, le poussant de plus en plus fort mais il était plus fort que moi. J’avais chaud, ma tête tournait.

« STOP ! » hurlai-je

Il me regarda, me relâchant un peu. J’en profitai pour échapper à son étreinte et reculai de quelques pas. Je lui lançai un regard noir qui voulait dire « T’as merdé là mec ! » puis je m’enfuis en courant. Je tournai au coin d’une ruelle et me remis à marcher. Je marchai à peine cinq minutes avant que quatre adolescents ne me rejoignent.

« -Salut Springounette ! me dit le garçon
-Hey Lucas ! Ça va ? répondis-je avec le plus grand sourire que je pu leur faire après ce qui venait de se passer
-Ce soir fiesta chez Link ! Tu viens hein ? Tu viens ! enchaîna une des trois filles
-Oui, je pense.
-Comment ça tu penses ? Mais on te laisse même pas le choix ! Si tu ramènes pas ton popotin, on vient te chercher ! s’écria une autre
-Wesh ! Je suis d’accord ! » approuvèrent les autres en même temps

Ils repartirent aussi vite qu’ils étaient arrivés, allant prévenir les autres. Même avec tous les problèmes, on n’allait quand même pas arrêter de s’amuser et de faire des fêtes. Hors de question ! Ça serait laissé cette putain de sécheresse gagner. On n’allait pas la laisser gâcher nos vies et nous empêcher de faire ce qu’on voulait.
Je continuais ma marche, je me dirigeais vers chez moi. C’était bientôt leur de manger et comme d’habitude si je n’étais pas à l’heure Boris allait péter un plomb. Quand je disais que je rentrais pour manger si j’avais une seule minute de retard, il faisait la gueule pendant toute la journée. Déjà qu’il n’est pas bien causant habituellement mais là, ça fait presque peur.
J’arrivai juste à temps. Ma mère tournait en rond dans la maison cherchant visiblement quelque chose. Elle avait dû sûrement oublier ce qu’était cette chose en court de route mais ce n’était pas grave. Je fus silencieuse pendant tout le repas ce qui inquiéta Boris et éveilla la curiosité de la rouquine. Elle n’eut pas le temps de me poser de questions car son assistant déclara qu’elle était en retard pour un de ses rendez-vous et elle partit en courant.
Plus tard je décidai que je devais arrêter de me cacher chez moi. De toute façon je n’allais sûrement pas croiser Maedren, il devait avoir autre chose à faire que de me chercher. J’ouvris la porte et la refermai aussitôt.
Pourquoi Maedren faisait-il le pied de grue devant chez moi ?

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

-STOP !

Une seconde d'arrêt. Maedren regarda la jeune femme qu'il enlaçait avec force. Ses yeux étaient emplis de fureur et de peur. Déception aussi ?
Encore...
Il senti son envie primaire diminuer. La déception l'envahit une fois de plus. Pourquoi est-ce que ça lui arrivait ? Etait-il un animal ? Et... Elle était partie. Comme un courant d'air.
Après tout il la comprenait, et pourtant... il avait vu ses yeux, et elle avait eu envie de ce baiser, alors pourquoi cette peur ? Ils savaient tous deux que leur relation était pratiquement basée que sur le sexe, alors pourquoi se refusait-elle à lui ?
La colère reprenait le dessus.

Amère, le gouverneur erra dans les rues. Il avait chaud. Tellement chaud... Il transpirait à grosses gouttes mais il s'en moquait. Il finit par s'arrêter. elle était là. Derrière cette petite fenêtre.. C'était bien elle qu'il venait d’apercevoir. C'était donc ici qu'elle habitait ? Curieux Eghir s'approcha de la fenêtre. Une jeune femme blonde était attablée. Il l'observa et eut la certitude qu'il s'agissait de Spring.
L'homme la regarda longuement avant de s'éloigner de la fenêtre. Il n'avait jamais été indiscret et ne voulait pas devenir un voyeur ni perdre ses valeurs. Une petite voies lui demanda qu'étaient devenues ses valeurs lorsqu'il avait faillit prendre Spring de force, mais il la fit taire.
De l'ombre.
L'homme s'assit épuisé.
La chaleur le tuait... Il n'était plus tout jeune et cette marche forcée sous cette terrible chaleur l'avait vidé de toutes ses forces. Son esprit se diluait un peu de son corps. Il se sentais plus léger. Détaché. Il avait fait des choses atroces. Faillit violer une fille. Deux fois. Comment pouvait-on faire deux fois une telle erreur. Etait-il un animal ? Et pourtant ce gout des femmes était présent dans sa bouche encore. Il les aimait, c'était elle qui lu permettait de tenir. Il restait encore de belles chose dans ce monde et ça valait le coup de se battre pour elles.

La porte de la maison s'ouvrit et Sprng sorti.
Juste avant de rentrer immédiatement. La porte était déjà refermée. Maedren se demanda s'il n'avait pas r^évé l'apparition de la blonde. Avec la chaleur il pouvait très bien avoir déliré. Ou alors elle était sortie et le temps qu'il réagisse elle était partie.
Qu'importe. Sa tête commençait à lui tourner t sa bouche était désespérément seiche. Il n'avait même plus assez d'eau dans son corps pour transpirer et sa peau demeurait moite.

Il se leva. Tangua un peu avant de rétablir l'équilibre.
Eghir s'approcha avec difficulté de la porte de la demeure de Spring. Il s'écroula presque contre la porte. Il devait tenir. Eghir Maedren ne se laissera pas vaincre.

Il toqua à la porte.

- S'il-vous-plait... Je voudrais boire, et... Sa bouche était toute sèche et il avait toutes les difficultés du monde à parler. Le soleil lui brumait le dos et la tête. Et je... aimerais..

Il perdit connaissance avant d'avoir finit sa phrase.

Surprise dear!

J’entendis quelque chose s’affaler contre la porte puis on toqua. Maedren bien entendu. Il parla avec difficulté, demanda de l’eau et dis quelque chose d’autre mais ne finit pas sa phrase. J’entendis un grand bruit et j’ouvris la porte, que j’avais jusqu’à la laisser fermée, vivement. Je me mis à appeler Boris de toutes mes forces et il arriva en courant. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit Eghir, évanouit par terre. A partir de là, il prit tout en main alors que je lui expliquai rapidement l’arrivée du gouverneur en zappant au passage le moment où il avait limite essayé de me violer. Je l’aidai à le porter dans la chambre d’amie et je courus chercher de l’eau sur la demande de Bow’. Oui, Bow ! Il détestait ce surnom mais moi je trouvais ça mignon. Puis il me dit qu’il n’y avait plus qu’à attendre qu’il se réveille.
Je regrettai tellement d’avoir refermé la porte comme ça. Surtout que Maedren s’était fait une grosse bosse en tombant. Pendant au moins une demi-heure je fis les cents pas dans sa chambre jusqu’à me dire que ça ne servait à rien de faire ça. Boris était partie et je ne savais plus quoi faire alors je pris un fauteuil est l’approché du lit avant d’aller chercher le chat et de l’emmener limite de force se coucher sur mes genoux. D’ailleurs Joker ne s’entendait pas du tout avec Martin. C’était le nom du minou. Il était tout gris avec de grands yeux bleus toujours curieux. Et combien il en avait fait de conneries le Martin ? J’avais arrêté de compter depuis longtemps. Il était super intéressant ce chat et aussi intelligent. Il arrivait à ouvrir les portes sans problèmes tant qu’elles n’étaient pas fermées à clef. Bref, je le forçais à rester sur mes genoux jusqu’à ce qu’il me donne un coup de pattes et qu’il saute par terre. Il monta sur le lit et renifla Eghir qui dormait tranquillement. Je m’approchai et poser croisant mes bras sur le matelas, je posai ma tête dessus. Je me mis à l’observer. Puis prise par une grande inspiration, je me mis à dresser ses cheveux en pique. Je pouffai en voyant le résultat. S’il se voyait, il ne serait pas super content ! Qu’est-ce que je pouvais être gamine des fois ! Même tout le temps en général !
Puis, plus tard ma mère arriva et je dus tout lui expliquer, là aussi en passant le fameux passage. Elle rit, va savoir pourquoi… Peut-être parce qu’elle n’imaginait pas le gouverneur Maedren venir s’évanouir devant chez nous. Elle me raconta quelques moments de sa journée assez comique ce qui nous fit glousser comme pas possible. Même Boris sourit et je ne pus m’empêcher de lui ébouriffer les cheveux, ce qui le fit râler. Ce fut là que j’entendis du bruit provenant de la chambre d’Eghir. Je me précipitai dans celle-ci avant de sauter à son coup.

« Je suis vraiment désolé ! Je n’aurais pas dû fermer la porte ! Je n’aurais vraiment pas dû ! » dis-je

Je vis Boris fermait la porte et ma mère rechignait comme une enfant. Elle tellement curieuse ! Pas étonnant qu’elle ait envie de tout voir. Je pense que j’aurais fait pareil… Telle mère, telle fille !
Maedren essaya de se redresser mais je l’arrêtai tout de suite en lui disant qu’il valait sûrement qu’il reste couché.

« Au fait tu veux quelque chose ? Encore à boire ? D’ailleurs avant d’être tombé dans les pommes tu as commencé une phrase en disant que tu voulais quelque chose mais tu n’as pas finis… » enchaînai-je

Je le fixai avec un air curieux, j’aurais quand même bien aimé connaître ce qu’il aurait dit…

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Maedren ouvrit les yeux avec difficultés. Une pénombre chaleureuse l’accueillit. Il les referma rassuré.
Il avait mal au crâne, il entendait son sang résonner à ses tempes. Il ferma avec force les yeux, comme si ça allait faire disparaitre son mal de crâne, puis les rouvrit. Cette fois-ci il y avait de la lumière, mais pas trop, ce qui lui permettait de ne pas être éblouit. Et il y avait une jeune femme. Blonde. Inquiète.
L'homme la regarda attentivement tandis qu'elle parlait.

« Je suis vraiment désolé ! Je n’aurais pas dû fermer la porte ! Je n’aurais vraiment pas dû ! »

Il secoua la tête lentement, en signe de dénégation. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle racontait. Il lui fallait savoir où il était. Pas que la jeune femme le dérange, loin de là, il aimait beaucoup les jolies jeunes femmes, mais..; il devait savoir. Il se releva et tenta de se lever, mais la blonde l'en empêcha, lui assurant qu'il lui fallait encore rester allongé. E effet, il avait senti pendant un instant, son sang cogner encore plus fort à ses tempes, comme si sa tête allait exploser.

« Au fait tu veux quelque chose ? Encore à boire ? D’ailleurs avant d’être tombé dans les pommes tu as commencé une phrase en disant que tu voulais quelque chose mais tu n’as pas finis… »

L'homme l'observa attentivement. Elle le tutoyait, ce qui montrait qu'il s'était passé quelque chose entre eux. Il n'était pas un simple mendiant, sinon elle ne l'aurait pas soigné avec une telle dévotion, il le voyait sur son visage.

-Je... J'en sais rien.

Il fronça les sourcils, en essayant d'observer avec plus d'attention son ange gardien. Mais sa silhouette et les traits de son visage demeuraient dans la pénombre. Plus il essayait de se souvenir, plus sa mémoire s'éloignait et il se retrouvait dans le noir total.
Il ne se souvenait de rien. et pourtant.. Il se sentait bien. Malgrés ce mal de tête. Il avait confiance en cette femme, et cette chambre le mettait à l'aise.
L'homme attrapa la main de al femme, faute de pouvoir se lever et viser plus haut. Il approcha cette main délicate de son nez et en huma attentivement l'odeur. Elle lui était familière et pourtant.. si lointaine. Agréable, douce... des fleurs de cerisiers s'imposèrent à son esprit sans qu'il ne réussisse en en saisir la signification.
Il ferma les yeux, tentant de juguler la déception et la peur que provoquait cette absence totale de souvenirs.

- Je ne me souviens de rien...

Sa voix, rauque, n'était qu'un murmure. Il avait la gorge sèche mais il n'y prêtait pas attention, tout ce qui importait pour le moment était ce trou noir. Qui était-il ..?

Surprise dear!

Je fronçai les sourcils. Qu’est-ce qu’il venait de dire? Il avait tout oublié ? Comment ça tout ? Tout tout ou tout ? Je le regardai attentivement et vu son air perdu, comment il sentait ma main j’en vins à la conclusion qu’il ne se souvenait vraiment de rien. Je me mis à paniquer, contourner le lit avant de m’asseoir dessus près de Maedren. Il fallait que je reste calme et que je lui fournisse quelques informations essentielles dans le genre qui il était ou des trucs comme ça.
Martin qui était entré sauta sur une étagère, faisant tomber un livre avec sa patte parce qu’il était posé là où il avait décidé de poser son popotin. Ahlala ce chat ! Puis, il s’assit et braqua sur nous son regard si intelligent. Cet animal était vraiment très intéressant ! On voyait dans son regard brillait une curiosité peu commune pour un chat. Bref, ce n’était pas vraiment lui l’urgence.

« Ok ! Alors, tu t’appelles Eghir Maedren et tu es le gouverneur de la ville de Zakar et mon je m’appelle Spring. Je suis une conteuse et on s’est rencontré dans ta ville. » commençai-je

Je réfléchis à ce que je pouvais dire d’autre. Au fond, je ne connaissais pas grand-chose mais j’allais faire avec et tout lui dire jusqu’à ce qu’il finisse par retrouver la mémoire.

« Ici, tu es chez moi, à Orusfog. Tu es tombé dans les pommes, juste devant ma porte et tu t’es cogné la tête par terre. Tu sais, je suis sûre que tu vas très vite te souvenir de tout. D’ailleurs, quand on s’est rencontré, je te suis tombée dessus du haut d’un arbre. Je crois que tu m’en as quand même beaucoup voulu pour ça. J’en suis vraiment désolé. Une des choses très importante que tu m’es dîtes c’est que ton travail passé avant tout pour toi, même si tu devais en souffrir. Tu m’as aussi emmené dans une vieille maison où tu m’as dit que tu passais tout ton temps quand tu étais enfin. Il y avait plein de vieux pantins, ils étaient ternes, la peinte était écaillée mais moi j’ai préféré les imaginés avant, beaux, colorés et tout. Là encore tu m’as dit que ton travail était ce qui te faisait te sentir vivant je crois, ou quelque chose dans ce genre. J’admire à quel point tu lui ais fidèle. En même temps pour être gouverneur, il faut l’être ! »

Je souris, arrangeai doucement les oreillers sous la tête d’Eghir et lui effleurai la joue. Depuis que je le connaissais, c’était la première que je le voyais aussi perdu. Mais bon, la mémoire n’allait pas tarder à lui revenir. Je préférai ne rien dire sur ce qu’il m’avait fait un peu plus tôt dans la journée. C’était oublié maintenant, je ne lui en voulais plus.

« Tu te souviens de quelque chose ? » demandai-je alors

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

« Ok ! Alors, tu t’appelles Eghir Maedren et tu es le gouverneur de la ville de Zakar … »

Ainsi commença la jeune fille qui se dit être Spring. Printemps. L’homme sourit, il la voyait comme une fleur éclatante, pétillante de vie, encore jeune et ignorant les dangers mais, voletant à droite à gauche, et cherchant à en voir le plus possible.
Eghir. C’était son nom. Il ne lui était pas inconnu mais ne réveillait rien en lui. Toujours ce brouillard épais qui s’enroulait autour de sa mémoire. Il écouta sa vie comme on écoute une histoire. Il était un drôle de bonhomme… Et il ne comprenait pas vraiment le coup des pantins. S’il était gouverneur pourquoi avoir conservé une telle vieillerie ?
Mais rien ne lui revenait à l’esprit. Il fit un signe de tête à Spring, qui était maintenant très proche de lui. Il ferma les yeux, comme si les souvenirs allaient débarquer en masse mais… rien ne se passa. Il finit par tomber dans un lourd sommeil.

Lorsqu’il rouvrit les yeux Spring était endormie à ses côtés. Il la regarda tendrement et passa sa main dans les cheveux dorés de la jeune fille.
Ses mains.
Elles semblaient si… vieilles. Fripées. Fortes et…
Il se redressa, perturbé. Quel âge avait-il .. ? Spring était presque une enfant, et lui… était un vieillard ? Non c’était impossible. Mais il devait en avoir le cœur net.
Il ne vit aucun miroir dans la pièce et peu désireux de s’aventurer seul hors de la chambre il s’approcha, avec un chandelier de la belle dormeuse. Il passa sa main sur la joue douce comme du velours de Spring ; Celle-ci ouvrit des yeux embrumés par le sommeil.
Il vit clairement ses yeux.
Un rouge. L’autre vert. Il s’arrêta un instant.

-Spring.

Ce n’était qu’un murmure. Tout lui était revenu. Spring, leur rencontre à Zakar et ici, sa mission,… Tout. Et il avait presque cinquante ans. Il se dégouta lui-même et ne fut que dire.

-Je me souviens de… notre rencontre mais plus de comment je suis arrivé ici. … mon devoir m’appelle.

Il faisait référence à la rencontre mystérieuse dont il avait parlé lorsqu’ils s’étaient vus. La raison de sa venue. Il devait y aller et couper court aux espoirs de la jeune fille. Rien ne serait jamais possible entre eux.

Il était dehors. Le froid mordit sa peau. I regretta de ne pas avoir écouté les conseils avisés de la jeune femme. Mais il était trop tard pour faire demi-tour. Il marcha rapidement, couru presque jusqu’à la demeure où il logeait. Il fut étonné de trouver le tout désert. Il n’y avait pas âme qui vive…
Le gouverneur savait qu’il y avait quelque chose d’anormal. Prudent, il rasa les murs jusqu’à sa chambre. Il y pénétra et s’empara d’un manteau en cuir doublé de fourrure. Un bruit dans son dos le fit se cacher derrière son lit. Deux ombres entrèrent.

-Il n’y a plus personne dans le bâtiment, et c’est bien ici qu’il devait être… Suffit de regarder les vêtements qu’il a pris avec lui.

L’autre observa la pile de vêtements d’Eghir et approuva son compagnon.

-Il finira bien par revenir ici… Ce sac est précieux !
-On pourrait se servir… Les autres n’en sauront rien… Et puis j’ai froid aux pieds, je ne dirais pas non à une nouvelle paire de botte.
-Tu es fou. On est déjà nourri et bien, n'en demande pas trop non plus.. ; Et je ne serais pas étonné qu’on soit surveillé. Mon sixième sens me dit que nous ne sommes pas seuls… Nous sommes épiés.

Eghir se terra un peu plus par terre, et retint son souffle. Ils devaient pas le trouver ici.. i ne donnerait pas cher de sa peau sinon.

-Mmh… Tu crois qu’on pourra accéder au puits bientôt ? J’en ai marre d’être considéré comme un sous-fifre ! je veux avoir de vraies missions et être au courant de choses importantes !
-Calme-toi. Et ne parle pas du puits… D’autres sont morts pour moins que ça. Et je serais-toi je souhaiterais ne jamais le voir, tu sais ce qui arrive à ceux qui s’en approchent.

Un silence entendu lui répondit et les pas des ombres s’éloignèrent. Eghir resta allongé encore quelques instants réfléchissant sur le sens de ces paroles. Le puits… Qu’était-ce donc ?
Le gouverneur se releva et sorti par la fenêtre. Heureusement pour lui il n’était qu’au premier étage. Il sorti et.. se laissa tomber. A sa grande surprise il atterrit sur quelque chose de .. mou. L’homme se releva rapidement et remarque qu’il y avait quelqu’un sous lui. Il tenta de vérifier qu’elle n’avait rien et… réalisa que c’était Spring. Il hésita entre éclater de rire, s’inquiéter et piquer une colère. La jeune femme semblait avoir mal, mais rien de casser. Du moins il espérait. C’était un donné pour un rendu. Comme ça elle savait ce que ça faisait de se faire écraser.

-Qu’est-ce que tu fais ici ?

You think I'm a little girl

Je me frottai la tête, regardai deux secondes Eghir puis autour de moi. Ok ! Je me rappelai de tout et je ne faisais pas le coup de la perte de mémoire comme le gouverneur. J’avais mal à peu près partout mais ça passer déjà. Moi, au moins, je ne mettais pas évanouit comme une princesse n’est-ce pas très cher ? Je refis ma queue de cheval accrochée sur le côté en l’attachant grâce à un ruban blanc et seulement là je daignai répondre à sa question en me relevant lentement.

« Je vais à une fête. Je comptais essayer de te chercher demain pour vérifier que tu ne t’étais pas encore effondré mais faut croire que tu as décidé de me prendre comme matelas pour pouvoir sauter alors qu’il y avait des escaliers. Je te signale que moi j’étais dans un arbre ! Pas dans une auberge avec des ESCALIERS ! Tu cherchais à faire quoi en sautant là ? Te blesser ? » sifflai-je

Oui, j’étais agressive. Oui, j’étais en colère ! Pourquoi ? Tout simplement parce que cet espèce de vieux con là, il m’avait presque violée, ensuite il était venu jouer le pauvre papy tout faible devant chez moi, me faisant culpabiliser et pour finir il se cassait comme ça là ! S’en rien dire ! Enfin j’avais compris le message, vu comme il m’avait regardé. Comme si j’étais un gosse, un enfant innocente et tout. Un enfant qu’il ne voulait plus, qu’il allait juste jeter. Mais c’est bon là ! Ras le cul !
J’ai 22 ans mec ! Je suis plus une gamine ! Je sais ce qu’il se passe dehors ! Je connais le monde. Je sais ce qui est bien et ce qui est mal ! Je connais les méchants et les gentils ! Le fait est juste que contrairement à lui, j’avais décidé de voir le monde de façon un peu positive, en couleur. De voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ! Et c’est pour ça que je dois être considéré comme un gosse ? Parce que si vous voulez moi, je peux aussi vous sortir les histoires les plus horribles possibles ! Je peux vous raconter le monde sans beauté, ce n’est pas difficile, c’est plus simple !
Je tournai les talons et je l’entendis m’appeler. Je lui envoyer un baiser, pas avec la main mais avec le doigt d’honneur. Et toc papy !
Ça aurait été classe si deux mecs n’avaient pas surgit d’un coup et ne m’avaient pas attrapé. J’essayai de me débattre mais mes jambes lâchèrent et je m’effondrai sur eux, leur facilitant la tâche. L’un d’eux me plaqua un poignard contre la gorge. Je ne me sentais pas bien, j’avais l’impression que toutes mes forces s’en allaient. Ils dirent quelque chose à Eghir mais je n’y fis pas attention. Je le fixai en me disant que c’était pour lui que les deux hommes étaient là et que j’avais été idiote de ne pas faire attention.

« Tu devrais t’en aller. » lui dis-je

Dans le genre conseil de merde tu ne fais pas mieux. Et même, de façon contradictoire je tendis la main vers lui, comme pour lui signifier de ne pas me laisser toute seule et de m’aider. A ce moment-là, je me demandai si je ne devrais pas apprendre à me défendre. Peut-être que si on s’en sortait, il pourrait m’apprendre. Ah non, c’est vrai, j’étais une gamine pour lui…

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La colère de Spring le surprit.
Le ouverneur était habitué à la voir rire, et ce retournement de situation devait être de ceux qu'appréciaient la jeune femme. Elle hurla. Il n'écouta qu'à moitié ce qu'elle disait, et se demanda comment la faire taire. Elle avait certainement ses raisons pour sortir comme ça de ses gonds mais ce n'était ni le lieu, ni le moment !
Sans écouter ce qu'il tentait de lui dire, Spring fit demi-tour, d'une manière hautaine.

Et c'était reparti.... C'était comme avant leur rencontre. il se souvenait qu'ils ne se supportaient pas. C'était un gamine insouciante, et incapable d'être raisonnée. Et elle tentait de faire croire à tout le monde qu'elle était mature, qu'elle connaissait la vie et sa noirceur. Le pire était certainement qu'elle tentait de s'en convaincre elle-même...
Dans tous les cas, elle avait tout faux, car si elle avait su rester consciente durant sa crise de nerf, elle n'aurait pas réagit d'une telle manère, et ne se serait pas retrouvée dans un tel pétrin.
Deux homme avaient surgit de l’auberge et la maintenant fermement sous la lame de leur poignard.

Les hommes l'apostrophaient. Lui contre elle.
Un choix.
maedren comme toujours pesa le pour et le contre, chercha d'autre solution et étudia la situation avec minutie. il n'était pas devenu gouverneur en fonçant tête baissée ou en se soumettant à un chantage ridicule. De l'autre côté il s'agissait de Spring. Les avis étaient divisés, il l'avait sauté, et avait bien envie de recommencer, en même temps il se disait qu'elle ne pourrait rien apporter de pus, ce n'était qu'une relation basée sur le sexe, leur sentiments ne pouvaient naître. Et pire encore, elle pouvait être sa fille... A cette idée il senti un frisson lui parcourir le corps... Son envie de la protéger était bien combattu par son dégout d'avoir fait l'amour avec elle. Enfin dans tous les cas ça ne l'aidait pas.
Il lui fallait une autre solution. il ne savait pas réellement se battre, contrairement à ces hommes. Il n'avait pas de renforts pour venir le secourir, et il ne connaissait pas assez bien la ville pour semer ses poursuivants. S'il partait en courant, l'un égorgerait (ou pire) la fille tandis que l'autre s'élancerait à sa poursuite; Et il ne tiendrait pas la distance. De plus son côté gentleman l'empêchait d'abandonner une demoiselle en détresse.
Alors...
Il n'avait qu'un seul choix. Et il allait le faire, mais en mettant toutes les chances de son côté.

Le gouverner s'avança vers le deux hommes, lentement, tandis qu'il finissait d'établir son plan. Heureusement pour lui les Ombres n'étaient pas pressées, certainement qu'elles savaient que leurs renforts arrivaient à vive allure.
Tands qu'il arrivait à leur proximité il prit la parole.

- Marché conclus. Vous la laissez repartir, en échange je serait votre prisonnier.

L'homme le plus musclé ricana, l'autre acquiesça, trop heureux d'avoir réussit à capturé le Sieur Maedren.
Le Sieur en question fixait Spring droit dans les yeux. Elle connaissait le quartier, il lui fallait courir et échapper au poursuivant. Il s'arrangerait pour qu'un des deux hommes soit retardé, tombe, la lâche.... Et le blesse lui. Une blessure profonde mais superficielle. Il laisserait ses traces de sang derrière lui, ainsi la conteuse pourrait aisément le rejoindre avec des renforts en suivant ses traces.
Aussitôt pensé, aussitôt fait. Un des deux homme s'écroula après avoir reçu un coup de genou, suivit de très près un coup de coude. L'autre homme agrippa violemment le gouverneur, pour pas qu'il ne tente autre chose. Ce fut Suffisant pour Spring qui parti en courant. Le temps de réaliser ce qui venait de ce passer, la jeune femme avait disparu, Eghir S'était entaillé la cuisse avec l'arme de l'ombre sans que ce ne soit remarqué et le premier homme se relevait douloureusement.
Au regard qu'il jeta à Eghir celui-ci comprit qu'il risquait de passer un très mauvais quart d'heure...

La fin de la non-violence

Je trébuchai et me rattrapai au mur pour ne pas tomber. J’entendais les pas de de mon poursuivant qui résonner dans la rue sombre et vide. Je vis son ombre sur le mur se rapprocher et je me remis à courir même si je sentais que mes jambes fatiguées. Je n’avais pas le droit à l’erreur, il fallait que j’arrive à le semer et à aller chez Link. Ce n’était pas très loin et grâce à des raccourcis je pouvais y arriver rapidement. Là-bas il devait y avoir des gens même si la fête n’était pas encore commencée. Il fallait que je réussisse sinon Eghir allait se faire capturer tuer ou torturé. Peut-être même les deux ! Je fermais les yeux un instant, pour essayer de me calmer et de réfléchir au meilleur chemin. Il y avait une ruelle si étroite que l’homme derrière moi n’arriverait pas à passer. Il était trop grand et musclé, mais pour moi qui étais petite et maigrichonne ça ne poserait pas de problèmes. Mais ça me ferait perdre du temps. Lorsque je trébuchai de nouveau je compris que je n’arriverais pas à continuer comme ça. J’optais donc pour la ruelle et j’entendis le cri de rage de mon poursuivant quand il comprit qu’il ne pouvait pas me suivre.
Dire qu’avant je l’aurais semé en quelques minutes. Mais enfin qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Soudain, je vis un toit un peu plus bas que les autres ! Génial ! Ça allait être plus rapide ! Je sautais, m’y accrocher, forçant mes bras à me soutenir avant de monter dessus et de reprendre ma course en sautant de toit en toit. Je faisais attention à ne pas déraper et à bien sauter pour de pas me rater et me retrouver en bas. Ça serait dommage de tomber…
Bientôt, je fus dans la rue où habitait Link et je descendis, profitant d’un arbre à proximité. Je m’accrochais à une branche pour descendre mais comme toutes les autres elle était complètement morte, desséchée et elle craqua sous mon poids. Je ne me retrouvais pas terre, sur les fesses en gémissant. Mais je ne pouvais pas rester là à me masser le popotin parce que j’avais un peu mal. J’avais déjà de la chance de ne pas être tombé de plus haut et de ne pas avoir mal autre part. Je relevais difficilement et me mis à tambouriner à la porte de Link.

« Oh du calme ma belle. » dit-il en ouvrant

Je le bousculai en fonçant à l’intérieur jusque dans le jardin ou plusieurs personnes étaient en train d’installer des tables, d’apporter des chaises et des bancs. Je posais mes mains sur mes genoux pour reprendre mon souffle puis je pris une grande inspiration.

« -YadesconsquiveulentcapturerMaedrenetilfautqu’onaillel’aideravantqu’il
sefasseéclater ! dis-je d’une traite
-Nan mais on a rien caler là alors répète en articulant.
-C’est bon Link, moi j’ai compris. Intervint ma mère et apparaissant dans l’encadrement de la porte, Will, les jumelles, Link et Pavel vous allez avec elle pour aider le gouverneur. Rose, Chocolat Peter et Svetlana vous allez prévenir quelques gardes et vous essayerais de les retrouver le plus vite possible. Boris tu viens avec moi.
-Wesh ! Enfin un peu d’action ! s’exclama Moon, une des deux sœurs en s’étirant
-Je ne veux aucuns morts compris ? ajouta la rousse avant partir au pas de course »

Peu de temps plus tard nous étions tous les six à l’endroit où j’avais laissé Eghir et à part du sang par terre, il n’y avait plus rien. Je me mis à paniquer remuant dans tous les sangs avant de trouver d’autres tâches par terre qui formait comme un chemin. Ouah ! Intelligent le vieux ! Rhum… J’allais peut être pas dire me mettre à dire ça en sachant que j’avais couché avec. Nous repartîmes en courant jusqu’à atteindre une place où nous découvrîmes plusieurs hommes entourant le gouverneur adossé au mur. Coincé !

« Je vais tous vous buter ! »

Link n’avait jamais su faire faire preuve de discrétion mais en plus là il était vraiment flippant. Je vis des regards surpris et même effrayés parmi tous ces pauvres cons. Je jettai un coup d’œil à mon ami. Un long sourire sadique qui découvrait ses dents fendait son visage. Ces yeux reflétaient limite de la pure folie, une envie de tuer irrépressible et tout son corps tremblait d’impatience de pouvoir casser la gueule à quelqu’un.

« Un pour tous et tous pour un ! » hurla Pavel à côté de moi, le poing brandit vers le haut

Nous nous tournâmes tous vers lui avec des regards genre « Putain mais qu’est-ce qu’il fout ce con ? »

« -Naaaaaan ! commença une des jumelles avec un air compassion
-T’es sérieux là ? demandai-je en haussant les sourcils, incrédule
-Nan mais je croyais que ça allait le faire en fait… marmonna-t-il comme explication
-Ouah ! Le cassooooos sérieux ! dit Will en passant une main dans ces cheveux, limite désespéré
-Putain ! Mais tu m’as cassé mon effet là ! Je gérais trop ! Nan mais quel con celui-là ! hurla Link en tapant du pied
-Ouais c’était naze et on va tous vous massacrez les gosses ! »

On se tourna vers l’homme qui venait de dire ça. C’est vrai qu’ils étaient tous plus vieux que nous. Nous sourîmes tous en même temps, confiant. Eheh ! Nous, on avait toujours la classe et on n’allait pas se laisser faire par une bande de vieux qui se prenait pour des dieux. Bandes de cons !
Mon nounours, alias Pavel me fit signe et je hochai pour lui signifier que j’étais prête. Il se baissa, colla ses mains et je plaçais un pied dessus. D’un mouvement vif il se releva me poussant dans les airs et moi m’appuyant sur lui pour pouvoir m’élancer. J’avais eu le temps de récupérer un peu mais malheureusement ce ne fut pas assez. Alors au lieu d’atterrir derrière tous ces mecs, à côté de Maedren, je percutais tout simplement un de nos ennemis. Nous fûmes tous les deux projeté contre le mur et heureusement il amortit ma chute. Et fut assommé. Mon égo en prit un petit coup. Déjà parce que j’avais raté ma figure et en plus parce que je ne me pensais pas aussi lourde. Bref, ce n’était pas super mais pour l’instant je ne pouvais pas m’occuper de ça.

« Ca va Spring ? » demanda mon gros nounours, inquiet

Je levais mon pousse en l’air avant de déchirer carrément le bas de ma robe avant de me précipiter vers Maedren pour bander sa blessure à la cuisse. J’entendis Link criait que c’était trop classe ce que j’avais fait mais je n’y fis pas attention jusqu’au moment où trois hommes et Moon vinrent écraser celui assommé juste à côté, me faisant sursauter. La jeune femme se releva.

« Connard ! Je vais te massacrer ! » hurla-t-elle en direction de Link qui l’avait sûrement balancer contre son accord

Mais elle n’en eut pas le temps car elle fut assaillit par les trois autres mecs. J’entendais mes amis se battre à côté pendant que je m’occupais du gouverneur. Tout à coup il me cria de faire attention mais je n’eus pas le temps de faire un geste que je sentis qu’on m’empoignait les cheveux. Je me retrouvais soulever en l’air, mes pieds ne touchant plus le sol par mon poursuivant de tout à l’heure.

« En voilà des beaux cheveux ! Et si je commençais à les couper avant de faire de même avec tout ton corps. » murmura-t-il

Et c’est ce qu’il fit. Je retombai par terre, à genoux avec une touffe de ma belle chevelure dorée autour de moi. Je passai lentement une main dans mes cheveux qui étaient maintenant un carré court. Je la laissai retomber, le visage baissé. Une soudaine rage m’envahit et m’emplit avec l’envie de buter ce mec. J’allais le tuer! Je le voulais tellement ! Et puis j’en avais marre de rester toujours impuissante ! Il était temps que ça finisse. Alors je me relevai et me jetai sur lui, griffant son visage avec mes ongles, enfonçant mes doigts dans ses yeux comment Link me l’avait montré. Personne ne pensait que je le ferais un jour. Je m’écartai, ne prêtant même pas attention au sang qui coulait le long de mes doigts, à mes jambes qui avaient du mal à me soutenir à cause de la fatigue et à mon regard qui se troublait. Soudain tout était silencieux, comme si le fait que je ne sois plus non-violente avait arrêté le temps. (en fait c’est juste que le combat est fini mais c’est plus théâtral comme ça)

« Personne ne touche à mes cheveux ! Personne ! » dis-je distinctement

Je tournai les talons mais je ne pus faire un pas que je m’effondrai. Pavel me rattrapa.

« Je veux apprendre à me battre mon nounours. »

Bizarrement cela les fit tous rire puis Link cria un « Enfin ! » comme s’ils savaient depuis le début que je n’allais pas rester non-violente jusqu’à la fin de ma vie. En même temps, c’était dur dans un tel monde.

♫♫♫

« Spring ! Il y a de la visite pour toi ! » cria ma mère d’en bas

Je sortis de ma chambre et me mis à descendre les escaliers. Je découvris Maedren, assis dans le salon à côté de Link qui avait décidé de venir squatter ici depuis qu’il s’était fait virer de chez lui parce qu’il ne payait plus les impôts. Ca faisait une semaine que je ne l’avais pas vu. A vrai dire, depuis l’incident parce que j’avais dû rester au lit pour récupérer. Mon entourage avait décidé, à ma place et sans me consulter bien entendu, que je devais aller voir un docteur parce que ce n’était pas normal. Et celui-ci avait dit qu’il ne savait pas du tout ce que j’avais mais que je devais me reposer et éviter le moindre effort partir de maintenant. Bref, je détestais ça.

« Ouah ! Ça te rajeunit vraiment cette coupe. Je n’arriverais jamais à m’y faire. » s’exclama mon ami en me voyant arriver

Bah oui, à cause de ce con qui avait osé toucher à mes cheveux, ils étaient maintenant beaucoup plus court, un carré quoi. J’étais repassé derrière pour arranger certains détails et maintenant je nouais un ruban blanc dedans comme un serre-tête avec un gros nœud. J’étais vêtue d’une marinière sans manche elle aussi blanche avec un col noir et le nœud était jaune, ainsi qu’un short de la même couleur. Et accroché à deux passants, il y avait une espèce de chaine en tissus. Sur mes avant-bras il y avait comme des espèces de continuation de manches noires qui s’élargissaient, enfin c’est assez dur à décrire en fait.

« Hey les gens ! m’exclamai-je en essayant d’avoir l’air le plus en forme possible, Comment ça va monsieur le gouverneur ? Toi aussi tu trouves que j’ai l’air plus jeune ? Ça me désespère un peu ! Bientôt je vais avoir l’air d’une adolescente ! »

Bon, si je voulais sortir aujourd’hui il fallait que je montre que j’allais super bien même si ce n’était pas le cas. Souris poulette, souris ! Pense à des poneys roses avec des ailes qui volent partout ? Next !

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Il se faisait passer à tabac.
Maedren serra les dents. Les hommes étaient nombreux, entre six et dix. il ne savait plus. Il avait fermé les yeux, et la mâchoire crispée. Il encaissait les coups. Les ombres se vengeaient du sale coup qu'il leur avait fait, car ils n'avaient pas pu violer la fille. Tant mieux. Sa souffrance avait comme un gout de victoire. Il savait maintenant que Spring viendrait le sauver. Peut-être qu'ils n'étaient pas en supers bons termes, mais elle était forte, et elle viendrait le secourir. Normalement dans les histoires c'est le prince qui v sauver la princesse, et pas l'inverse...

Un coup plus puissant que les autres le fit s'écrouler à terre.

-répond !

Ah. Les ombres lui avaient posés une question... malheureusement il n'avait rien entendu, donc il ne pourrait pas calmer ces brutes. il ne pourrait même pas leur répondre. Et pas moyen de parler, et ce sang dans la bouche. Il espérait juste de ne pas avoir de dent de cassée.
Soudain un homme s'écroula. Spring aussi. En fait Spring avait atterrit sur l'ombre. Mais d'où venait-elle ..? La vue du gouverneur était assez réduite, et il ne réalisait pas vraiment ce qu'il se passait.
Pourquoi Spring était-elle seule ?
Les assaillants se détournèrent de leur victime aux cheveux blancs, comme s'il y avait un autre danger. Ah, finalement la jeune fille n'était pas seule...
Rpidement elle rejoignit Maedren, et commença à panser ses plaies.

Eghir cracha un peu de sang, pour se vider la bouche. Il respira l'air frais de la nuit; savourant le fait d'être encore vivant.
Soudain il remarqua l'ombre qui se tenait derrière Spring. il eut à peine le temps de la prévenir que déjà il l'arrachait du sol. La scène était confuse à cause de l'importante pénombre. Mais il vit distinctement l'homme couper les longs cheveux de l'artisane. Le temps de réaliser ce qu'il venait de faire, qu'elle se rua sur l'homme. Adieu paix, et non-vilence.
Mais Maedren ne dit rien, pourquoi ? Ses amis s'en chargèrent avec humour.

Comme pour rassurer son ego Maedren remarqua qu'il n'était pas le seul à être blessé. L'un des ami de Spring avait une sévère blessure au ventre. Les autres se contentaient de blessures supreficielles, des coupures sur le corps, des bleus, rien de plus.
Maedren fut sous-tenus par deux amis de Spring, et amené jusqu'à un mmédecin.

Le reste de la nuit se passa plus calmement. Ses plaies avaient été bandées, désinfectées, et certaines recousues.
Il avait échappé à la mort... Cette phrase fut prononcée par le médecin au petit matin lorsqu'il s'éveilla. C'était...étrange. Il n'avait pas ressenti un quelconque danger, sur le moment. Il n'avait pas l'impression d'avoir gouté à la mort. Il avait toujours imaginé que lorsqu'on risquait de mourir eh bien... on le savait. On avait peur. On repensait à toute sa vie. Mais lui... rien.

Le temps passa, et Maedren finit par apprendre ce qu'il désirait. Certains ombres, peut fidèles à leur camp, l'avaient prévenus. Sa mission accomplie, il lui fallait partager son savoir. Il avait beau vouloir être le seul maître du monde, il savait que dans cette guerre, il lui faudrait des alliés, et s'il partageait ce savoir... alors Ca pourrait lui être utile.
Et comme ça, même s'il mourrait, d'autres gens le sauraient.
Il fallait juste lancer la rumeur.

Avant de partir, il passa par la maison de Spring. Il venait prendre de ses nouvelles. Et lui dire au revoir.
La mère le ft attendre dans le salon tandis qu'elle allait prévenir sa fille.
Spring arriva, la bonne humeur sur le visage.

-Hey les gens ! Comment ça va monsieur le gouverneur ? Toi aussi tu trouves que j’ai l’air plus jeune ? Ça me désespère un peu ! Bientôt je vais avoir l’air d’une adolescente !

Il est vrai que sa coupe de cheveux court lui allait bien. Mais ça la vieillisait. il avait l'impression que c'était une femme.Cependant elle continuait à se coiffer comme une enfant, ce qui donnait l'impression qu'elle n'avait que quinze ans. Sa tenue aussi. Enfin il n'était pas là pour lui donner des leçons sur "comment s'apprêter", surtout qu'il voyait bien que ce n'était pas la grande forme. Il travaillait toujors avec des gens qui cachaient leurs pensées, et il était devenu un pro en démasquage de sentiments. Et là, SPring, jouait un grand rôle. Mais elle était loin d'exceller... Peut-être les genoux qui tremblotaient sapaient tous ses efforts.

Les anciens amants s'isolèrent afin de discuter. Eghir avait déjà parlé des travaux des ombres au dénommé Link. L'homme avait été abasourdit e apprenant que leur ennemis avaient une sorte de puis qui avait le pouvoir de fournir à manger et à boire. Puis les deux hommes avaient débattus sur ce qu'il fallait faire. Les honnêtes villageois mourraient de faim. Maintenant qu'ils savaient comment se nourrir, peut-être devaient-ils se rebeller ? S'ils prenaient le puis, alors la situation s'améliorerait.
Le gouverneur avaient de gros doutes à ce sujet, et était persuadé que Link se fourvoyait. Il était trop naïf.
Mais néanmoins, ça devait ce tenter. Il ne serait pas dit que Les orusfois avaient abandonné leur vie sans se battre contre l'oppression.

Eghir fit assoir Spring et la regarda. Ses traits étaient tirés malgré le grand sourire qu'elle avait peint sur ses lèvres.

- Ce n'est pas la peine de faire semblant avec moi Spring. Je voit bien que ça ne va pas. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Personne ne l'avait mis au courant pour la maladie de la jeune fille, alors il allait chercher les informations lui-même.

La fin de la non-violence

Quand Maedren me demanda ce qui n’allait pas je me rendis compte que je n’avais pas du tout été crédible. Moi qui pensait l’être un minimum… Et maintenant il allait falloir que je lui explique. Mais je ne voulais pas. J’en avais marre qu’on me voit comme une enfant fragile. Et ça, ça n’allait pas arranger les choses.

« Non mais ça va ! Je vais très bien. » répondis-je avec un grand sourire

Mais je vis à son regard que ça ne marchait toujours pas. J’aurais dû m’exercer à mentir un peu mieux. De toute façon il l’aurait quand même remarqué à un moment où un autre.

« Je suis malade. lâchai-je, Mais cette fois on ne sait pas ce que c’est. »

Le médecin avait été incapable de nous dire ce que j’avais et à part me conseiller du repos il n’avait rien pu faire. Moi, j’avais surtout l’impression que ça me bouffait. J’avais beau manger, je maigrissais à vue d’œil, je perdais des forces.
Je détournai la tête pour ne pas voir le regard d’Eghir. Boris débarqua à ce moment-là, avec une assiette pleine de nourriture. Il m’ordonna presque de tout manger et s’en alla après s’être excusé de nous avoir déranger. Je pris la fourchette mais je ne me décidais pas à prendre quelque chose. Une boule c’était formée dans ma gorge et je n’arriverais pas à avaler quoique ce soit.

« Mais ça ne doit pas être quelque chose de grave. Je vais vite guérir. » dis-je

C’était plus me rassurer lui que moi en fait. Puis je me levai sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit. Je me rapprochai des autres et m’installai à la table. Link était plongé dans ses pensées, ce qui était vraiment rare.

« -Je suppose que vous allez bientôt repartir. commença à ma mère en s’adressant à Maedren
-Quoi ? m’exclamai-je, Déjà ?
-…
-Dommage… Au fait, cet après-midi j’irais chez Will pour voir comment il va.
-Oui, si tu veux mais tu y vas doucement.
-Ouais…
-Et je suppose que si tu peux aller le voir, tu peux aussi venir ce soir. »

Ce soir ? Oh non… Encore une des fêtes des collègues de ma mère où j’avais été invité, va savoir pourquoi. Et bien entendu je devais y aller pour être polie et tout. Je pouvais aussi refuser, ça marcherait aussi bien. Mais voyons le bon côté des choses, ça me permettrait de ne pas rester enfermer à la maison même s’il fallait pour ça que je supporte une trentaine de faux-culs.

« -J’ai rien à me mettre… protestai-je quand même pour la forme
-T’iras t’acheter une robe. »

Je sentais déjà que j’allais bien m’ennuyer. Puis je me relevai et proposai à Eghir de rester encore jusque demain. Enfin, je fis de grands yeux suppliants en penchant la tête sur le côté. Il fallait aussi que je me comporte normalement si je voulais réussir à faire comme si tout allait bien. Même si j’avais un doute sur le fait que je puisse tenir toute une soirée après être allée acheter des vêtements et passer voir Will. Je me sentais déjà épuisée…

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

« Non mais ça va ! Je vais très bien. »

Les yeux bicolores de la jeune filles feintaient l'aplomb. Mais elle senti que le gouverneur n'était pas convaincu. Loin de là. Il attendait qu'elle explique.

« Je suis malade. Mais cette fois on ne sait pas ce que c’est. »

Pourquoi "cette fois" ? Et quels étaient les symptômes ?
Boris entra dans la pièce, avant que Maedren ne puisse parler. Il tenait une assiette remplie de victuailles, ce qui était assez étrange en raison des évènements.

« Mais ça ne doit pas être quelque chose de grave. Je vais vite guérir. »

Eghir la regarda, incapable d'avaler ce qui était devant elle. Il aurait bien tout englouti à sa place, mais se retint. Il n'avait rien mangé qui sentait aussi bon depuis une éternité. Au pain sec et aux denrées non périssables. Il regrettait parfois de suivre le même régime que le peuple. Sa place gouverneur lui permettrait de manger à sa faim, et des plats cuisinés et délicieux, comme si la sécheresse n'avait jamais eu lieu. Mais s'il se laisser aller, son peuple viendrait chercher sa tête. C'était ses recommandations, ne jamais laisser personne vous dicter votre conduite. Un plan de secours, au cas où il ne revenait jamais.

De retour dans la salle commune, avec tout l'univers de Spring, Maedren observa. Tous étaient inquiets pour la jeune file, mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. Ou elle refusait de le voir.
La vie devait continuer comme avant. une fête. Maedren avait tu sa langue. Il trouvait cela ridicule. méprisable. faire une fête alors que la moitié du peuple est incapable de se nourrir correctement. Certes ça leur changerait les idées, mais les dépenses seraient considérables. Un impact tel que des personnes mourront. De faim certainement.
A moins qu'il passent du côté ombre.
Ceux-ci étaient devenus rares... les fidèles.

-Les sorcières doivent certainement avoir un remède.

Maedren avait parlé, faisant taire tous les autres.
Spring était partie faire une sieste, et les autres étaient restés dans la pièce principale à argumenter qui de la poule ou de l'oeuf survivra le plus longtemps.
Cette remarque surprit tout le monde. Maedren fut obligé d'expliquer.

-De vieilles légendes, disent que les collines ensorcelées sont hantées par des sorcières. Elles possèdent d'étranges pouvoirs, et je pense qu'elle devraient être capable de guérir les maux de Spring.

- Un mythe ! Ce n'est qu'un Mythe.
- Ca vaut le coup d'essayer...
-Mais elle est incapable de tenir debout une journée, et tu voudrais qu'elle traverse les plaines ?!
-Surtout pour rien. trouver ces inexistantes sorcières prendrait une éternités, elle y resterait jusqu'à sa mort, pour être sure d'avoir tout tenté ! je refuse
- Mais si elles existent...
-balivernes !

La conversation continuait ainsi. la mère était persuadée que si sa fille partait pour se périlleux périple, alors elle ne reviendrait jamais. Link quant à lui, était près à tenter le coup. la vie de Spring valait bien quelques sacrifices.
Eghir mit fin au débat.

-C'est à elle de choisir je pense. Et j'ai entendu parler des chasseurs de sorcières, ils doivent certainement savoir où les trouver.
-Ce ne sont que des attrapeurs de rêves !
-Laissons la choisir. C'est sa vie, sa décision.

Le temps passa, puis Spring fini par se réveiller. Toute la petite troupe alla l'entourer, à sa grande surprise. L'idée lui fut explosée, et tout le monde guettait sa réaction.

Destin Messages : 4 Date d'inscription : 24/10/2012

Tant de souffrances dans ce bas monde… Je suivais la vie de chacun de ses habitants, je suivais leurs joies et leurs peines… la sécheresse n’aidait pas, c’était vrai. Certaines zones c’étaient regorgées d’eau, des orages avaient éclatés. Mais pas sur tout le Royaume. La sécheresse était loin d’être de l’histoire ancienne.

J’y veillais. Mais pour l’heure, une vie m’intéressait. Elle avait mal, mais continuait de sourire. Elle aimait un homme qui voulait la sauver. Un homme bien trop âgé pour elle. Mais… peut-être pourrais-je leur donner un coup de pouce. Ou les détruire.

Les Ombres étaient mes pantins. Pourquoi ne pas lancer un petit pillage ? Orusfog… ce n’était pas loin. Oui…

Une horde d’Ombres qui étaient parvenus à capturer une sorcière des Collines… la clé de la guérison de la jeune femme. Mais pour l’atteindre… il fallait vaincre les Ombres. Ombres qui ne craignaient pas la chaleur. Qui étaient immunisés contre. Qui avaient toujours à manger et à boire en abondance.

« Sauvetage ou perte,
Attaque éclaire,
A vous de jouer. »

Les Ombres viendraient, et les Hommes allaient devoir jouer leur partie. Vaincre et parvenir à la sorcière et la soigner. Perdre et rejoindre les rangs ennemis pour avoir une vie plus aisée. Perdre et mourir dignement. C’était à eux de jouer.

Je leur ai donné toutes les cartes.
A eux d’en faire bon usage, foi de Destin.

Les Ombres passent à l'action

Je n’en peux plus… J’ai envie de sortir dehors, j’ai l’impression d’étouffer ici. J’ai besoin de sortir. Maintenant ! J’annonce que je monte faire une sieste mais je ne reste que quelques secondes dans ma chambre avant de redescendre discrètement et de passer par la porte de derrière. De toute façon je n’aurais pas réussis à m’endormir…. Je commence à marcher lentement alors que Joker me rejoint et se frotte contre mes jambes. Son pelage est si doux… J’ai envie de le prendre dans mes bras et de pleurer contre lui. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que c’est à moi que ça arrive ? Pourquoi sur des millions de personnes, c’est moi qui suis en train de dépérir d’une maladie inconnue ? Je sais que c’est égoïste de dire ça mais je ne veux pas mourir maintenant. Je ne suis pas de ses grandes héroïnes dont je conte les histoires, qui se sacrifient pour sauver des gens, qui n’ont peur de rien. Moi, je suis terrifiée à cette idée. J’ai encore si peu vécue, je ne connais encore si peu de choses. Et je ne veux pas abandonner ma mère ! Je veux rester avec mes amis… Mais pourtant je suis en train de crever. Il y a un truc qui me bouffe de l’intérieur, qui me vole mes forces et je ne sais pas ce que c’est. Tout ce que je peux faire, c’est le haïr.
Je me demande ce que je fais là en fait. Je n’aurais pas du tout sortir en fait. Je suis tellement fatiguée et il fait tellement chaud… Je m’arrête et regarde autour de moi, perdue. Putain, qu’est-ce qu’il se passe enfin ? Qu’est-ce qui cloche dans ma tête ? Suis-je plus déglinguée que je le pensais ? Si ça se trouve bientôt je ne serais plus qu’une poupée sans force, brisée… Je tourne sur moi-même hagarde et quand je me retourne à point de départ je me retrouve nez à nez avec Lucas. Oui, Lucas, un des quatre jeunes qui étaient venue me prévenir pour la fête de Link, le soir où Maedren avait failli se faire tuer.

« Tu tournes pour retrouver ton chemin ou pour le perdre ? »

Euh… C’était quoi cette question. Il me sourit avec un petit air triste.

« Je ne sais même plus si j’ai un chemin à vrai dire… »

Il m’attrape par la main et me tire jusqu’à un banc en pierre. Il a l’air si fatigué lui aussi… Il peut. Depuis que son père est partit, il s’occupe de sa mère dépressive tout seul. C’est d’autant plus dur que celle-ci lui reproche le départ de son mari car Lucas est en fait un fils illégitime. Comme s’il ne souffre déjà pas assez… Pourtant, il n’a jamais abandonné et même s’il n’a jamais rien fait de grand, pour moi, il vaut bien mieux que tous ses héros qui sont censé sauver le monde.

« Si tu n’en as plus alors crée en un. »

Je le regarde et sourit. Mais ce chemin Lucas, où doit-il aller ? Comment je peux lui donner une direction alors que je suis complètement paumée ?

« Je sais que tu es malade Spring mais il ne faut pas que tu te laisses abattre. Il ne faut pas que tu abandonnes parce que tu as encore beaucoup de choses à vivre. Même si en ce moment, le monde ne va pas bien, il a encore tellement de choses merveilleuses à voir et de gens à rencontrer. Et tu n’es pas toute seule, on est tous là. Et il a tellement d’autres gens perdus qui ont besoin qu’on leur montre le chemin, qu’on pose une main sur leur épaule pour les soutenir. »

J’hoche la tête avant de le prendre dans mes bras en le remerciant. Maintenant, je peux rentrer chez moi et leur dire à tous que je vais bientôt guérir. Je le relâche et nous partons chacun dans une direction. Je retourne dans la salle principale en disant que j’ai finis ma sieste et ils commencent à m’expliquer que les sorcières des collines ensorcelées pourraient sûrement me guérir. Ma mère commence tout de suite à argumenter en disant qu’elles n’existent sûrement pas et que ça ne servirait à rien.

« -Mais… Mais… J’ai peur des sorcières moi… dis-je avec un air d’adorable petite fille effrayée
-Sois sérieuse ! grommèle Link en m’envoyant une petite tape sur la tête
-Ooooook ! C’est bon, je suis d’accord pour y aller. On peut tenter le coup.
-Mais tu n’as pas la force pour entreprendre un tel voyage voyons ! Et si tu n’en revenais pas ! Je ne veux pas que tu meurs Spring ! proteste ma mère
-Ohlala ! Tu t’inquiètes pour rien là ! Tu crois vraiment que je vais crever pour ça ? Nan mais oh ! Tu me prends pour qui ? Je compte bien tous vous enterrez ! Bon, on mange quoi ? J’ai faim ! »

Boris lève les yeux puis part me chercher l’assiette à laquelle je n’avais pas touché avant de partir faire mon petit tour. Je suis de nouveau d’attaquer. Personne ne pourra me faire abandonner cette fois !
La journée passe rapidement et alors que tous s’affairent, je suis obligée de me reposer. Je finis par m’endormir. Mais au beau milieu de la nuit des cris me réveillèrent.
Les Ombres passent à l’action.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Elle était d'accord.
Maedren sourit. Ainsi ils pourraient passer encore un peu de temps ensemble, et surtout : elle vivrait. Les sorcières existaient et la sauveraient. C'était une nécessité.

Le gouverneur resta encore un peu avec la malade, puis il alla se coucher. Le départ serait pour bientôt, ses affaires étaient réglées. Il aurait aimé sortir pour observer les étoiles mais le froid était trop violent, même dans la maison de la faille de Spring il faisait frisquet, alors l'homme n'osait pas mettre le nez dehors. Ce n'était pas le moment d'attraper une maladie qui le clouerait au lit.
[justify]Mais il n'arrivait pas à dormir.
Ehgir se leva du lit qu'on lui avait prêté et commença à faire les cents pas dans le salon. Il était tracassé, sans vraiment savoir pourquoi. Ca devait faire trop longtemps qu'il était parti de chez lui. De Zakar... Sa Cité lui manquait. Même si avec les conditions climatiques du moment la ville avait perdue de sa splendeur, il l'aimait toujours, surtout pour sa capacité à s'adapter. Et pour ses habitants, fidèles à leur gouverneur. Il aimait savoir qu'il était soutenu.
Bien entendu il y a toujours des gens prêts à vous égorger pour un agneau, mais... Ils se rendaient à la raison assez rapidement, il fallait une tête à ce camp de rebelles, et un bouc émissaire. C'était grâce à Maedren que les choses allaient bien, c'était à cause de Maedren que les choses allaient mal. Toujours, des hauts et des bas. Toujours des crises, et toujours des solutions.
Et toujours plus de monde.

Plongé dans ses pensées le Gouverneur ne réalisa la situation que lorsqu'il fut trop tard. Une main se posa sur sa bouche tandis que plusieurs silhouettes pénétraient dans les diverses pièces de la maisons.Eghir tenta de se débattre, en vain. Son oppresseur était plus fort et le tenait bien. C'est avec impuissance qu'il observa les Ombres mettre à sac toute la maison. Lui comme tous les autres fut ligoté et bâillonné, et mis à la rue. Il y avait beaucoup de gens. Tous les habitants semblaient sortis, tous terrorisés et frigorifiés.

L'action avait été extrêmement rapide.
Maedren se mit à chercher Spring du regard mais en la vit nul part. Soudain la foule s'agita tandis que certains Ombres prenaient des femmes. Les coups plurent sur les prisonniers et ils furent contraints de regarder ces filles, qui étaient leur femme, leurs sœurs, leurs amies se faire enlever. Nul doute qu'elles seraient violeés... D'ailleurs les maisons étaient fouillées à sac, mais les Ombres ne semblaient pas trouver ce qu'ils voulaient. Les habitants étaient tous pauvres, ils ne risquaient pas de trouver de l'or.

Eghir était dans la cohue, il commençait à avoir peur. Pas pour lui, mais pour Spring. Elle n'avait que peu de force et seule face à ces monstres... Il n'osait pas y penser. Il devait la trouver et la sauver.
Sa mission fut interrompue par un ombre qui semblait être le chef, celui-ci les força à avancer, laissant tout ce qu'ils aimaient derrière eux. Ceux qui trainaient la patte, ou refusaient d'avancer étaient tués sur place.
Maedren hésita, puis se rendit compte que sa mort ne servirait à rien.
Il lui fallait attendre le bon moment. Il ne savait pas ce qu'il ferait, mais il y arriverait. Il rentrerait chez lui, entier, et il sauverait Spring.

Jusqu'au petit jour la troupe n'avait cessée de marcher. La fatigue était très présente mais si les prisonniers arrêtaient, ils étaient condamnée à mort. Pas seulement à cause des Ombres, à cause du froid. Ils sentaient leurs doigts geler, et leurs pieds étaient depuis longtemps insensibles à tout.
ous étaient serrés les uns contre les autres, et tournaient, pas toujours les même à l'extérieur. Les ombres autour ricanaient. Ils étaient vêtus de manteaux en fourrure, et ne ressentaient pas le froid. Ils attisaient la haine et la convoitise.

Le soleil finit par apparaitre et les prisonniers aperçurent leur destination. Un camp.
En y pénétrant ils remarquèrent qu'il n'y avait que des ombres. Ils continuaient d'avancer dans l'allée principale, se demandant quel serait leur destin. Ils eurent rapidement leur réponse : Une fosse. Avec une surveillance attentive.
Les ombres les poussèrent sans ménagement dans le trou. Il était vide, mais Maedren avait eu le temps de repérer les lieux. Il y avait une autre fosse à côté, avec d'autres habitants, tous abattus de fatigue. Ou morts, il ne le savait pas.
Et plus loin il y avait des cages. Avec une sécurité encore plus importante; Les prisonniers ne devaient pas être de simples Orusfois... Si les ombres avaient su qui il était, il aurait certainement hérité de ces cages de fer.

Rapidement tous les habitants se répartirent en groupe, et s'endormirent. Maedren lui resta seul. Il devait prendre du repos, ensuite il mettrait un point un plan, et rallierait tous les prisonniers à sa cause.

Et Spring ..? Ce fut sur cette interrogation qu'il s'endormit.

Les Ombres passent à l'action

Je suis complètement perdue… Je regarde autour de moi, hagarde, cherchant désespérément un visage connu dans cette foule. Je ne comprends à ce qui se passe mais j’entends autour de moi tous ses cris, je vois des gens étendus par terre dans des flaques de sang. Je sais qu’il ne faut pas résister si on ne veut pas mourir. Si je n’avais pas été malade, j’aurais sûrement pu m’échapper, en courant le plus vite possible et en passant par les petites rues que personne ne connaissait ou presque. Mais je n’en ai pas la force… Tout à coup je vois Pavel, mon gros nounours qui tend les bras vers sa petite-amie qu’emportent des hommes. Elle hurle, se débat. Je cours vers elle et je l’attrape en lui disant de se calmer. Elle se met à pleurer comme une enfant en s’accrochant à mon bras.

« Il faut retrouver les autres. » lui dis-je

C’est mieux de toutes se rassembler ensemble, on sera plus forte. On se met donc à chercher les autres filles qu’on connait. Je veux absolument retrouver ma mère même si je sais pertinemment qu’elle a dû être emmenée autre part puisqu’elle est une des sages les plus importantes de la ville. Et Maedren aussi…. C’est le gouverneur de Zakar qui sait ce que les Ombres pourraient lui faire. J’essaie d’avancer plus vite malgré mes jambes qui tremblent. Ma compagne, qui s’en rend compte, se met à me soutenir. Soudain j’aperçois aves les autres hommes Boris en train de retenir Link.

« Je vais tous vous butter ! Vous entendez ! Salauds ! Je vais vous massacrer ! »

Il hurle en se débattant. Bon au moins, je sais que quelqu’un est là pour le contrôler mais il serait bien capable de se faire tuer juste pour son honneur. Juste qu’on ne peut justement pas le contrôler. Qu’est-ce qu’il peut être con… Puis, les Ombres commencent à rassembler et à emmener toutes les femmes. Nous étions toutes terrorisées à l’idée de ce qu’ils nous réservaient. Nous nous serions les unes contre les autres, autant pour se réchauffer que pour se rassurer. On entendit un homme dire à un autre qu’ils pourraient une fois qu’on serait arrivé. Mais où ?
J’ai tellement de mal à tenir debout, j’ai envie de m’asseoir mais je sais très bien que si je m’arrête je mourrais alors je continue. Pourtant est-ce que ça ne serait pas plus simple de laisser tomber maintenant ? Surtout vu ce qui nous attends. Non ! Non, il ne faut pas penser comme ça. Je dois garder à l’esprit les paroles de Lucas et continuer parce qu’il me reste encore des choses à vivre, à voir, à découvrir et à accomplir. Et surtout parce que je ne compte pas crever à cause de quelques cons qui ne comprennent même pas l’importance de la vie. Qui se prennent pour des dieux parce qu’ils ont de l’eau, des vêtements et tout ce dont ils ont besoin. Mais qu’ils aillent se faire foutre ! J’en ai rien à battre et je compte bien leur montrer qu’ils ne nous sont pas supérieur.
Le jour se lève et on aperçoit un campement. Voilà, nous sommes arrivés… Nous sommes toutes partagés entre le soulagement de pouvoir enfin se reposer et la peur de ce qui nous attend. On nous emmène dans une espèce de grande tante et on nous entasse là.

« Hey ! Regarde déjà celle que tu veux ! dit un mec à son voisin, On a l’embarra du choix ! Tu préfères les blondes ou les brunes toi ? »

Ils me dégoutent tellement ! J’ai envie de me lever et de foutre mon poing dans leurs horribles faces. Mais ça ne servirait à rien alors je reste assise, comme toutes les autres, en serrant les poings.
Bientôt, plusieurs autres hommes arrivent et celui qui semble être le chef s’exclame qu’ils peuvent se servir. Reste calme, Spring ! Ils commencent à prendre des femmes devant et à tourner autour de nous quand tout à coup je reconnais Moon, une des deux jumelles. J’étouffe un cri en plaquant ma main sur ma bouche, les larmes aux yeux. Aussitôt sa sœur se lève en hurlant et ma voisine, la copine de Pavel saute à son tour sur ses pieds en hurlant leurs prénoms. J’essaie de la faire s’asseoir en voyant les regards des hommes attirer vers elle. Oh non ! Là c’est sûr, on est vraiment dans la merde ! Une main s’abat sur mon épaule et on m’oblige à me lever.

« Alors est-ce que quelqu’un veut de ses deux-là ? »

On ne leur en faut pas plus et aussitôt un homme m’embarque, en commençant à me tirer dehors, vers une autre tante. Là, j’aperçois de grandes fosses avec des hommes à l’intérieur. Je commence à hurler en me débattant alors que mes amies font de même de leur côté. Mais, mes jambes ne tiennent pas longtemps et je finis par m’effondrer par terre alors que le mec essaie de me forcer à me relever. J’ai peur, je suis totalement terrifié et je ne sais pas quoi faire. Au secours !

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

[désolé pour le temps de réponse, j'avais commencé il y a trois jour et fausse manip, j'ai tout perdu. la flemme de recommencer et j'avais plein de boulot]

Dans la fosse l'agitation commençait à poindre. Maedren en profita pour entrer en scène et calmer tous ces esprits. Les femmes venaient d'arriver au camp, et ils volaient jouer aux héros.
Le gouverneur les comprenait aprfaitement, il aurait voulu d'un claquement de doigts faire libérer Spring seulement c'était impossible. Il fallait se concerter et établir un plan très précis.
Et pour cela il lui fallait trouver des personnes dignes de confiances.

Dans les prisonniers il y avait trois types d'individus, les rebelles, près à mourir pour leur cause, les soumis, qui suivent le mouvement et courbe l'échine, et les traitre, ceux qui sont prêt à vous trahir et rejoindre l’ennemi. Cependant Les gens mettent du temps à trouver leur véritable voie, et Eghir devait vite agir. Il devait savoir avant eux, qui ils étaient en leur fond.

Après avoir discuté avec diverses personnes la gouverneur trouva une vingtaine de personnes de confiance.
Le plan était simple, et demandait à être construit, il fallait pour commencer une diversion, puis faire le mur, puis se séprer, un groupe élimine les garde de la fosse, tandis qu'un autre va libérer les femme, il ne faudrait pas qu'elles soient prises en otage.
Cependant dans le groupe, personne ne voulait rester et faire la diversions, tous voulaient participer et tuer de l'ombre. La situation s'embourbait car leur esprits refusaient d'écouter le gouverneur.
Ce fut un cris les les mis tous d'accord.
Une femme. Un appel au secours, sa dernière résistance On sentait dans sa voix sa peur et son désespoir.

C'était Spring.

Maedren inspira calmement tandis que les autres se répartissaient les tâches. Il ne devait pas laisser ses sentiments l'embrumer, il allat avoir besoin de toute sa tête, et d'anticiper les réactions des ombres.
Dans la fosse c'était la folie.Tous s'étaient soulevés et se battaient. Il voulaient sauver leurs femmes etles Ombres avaient du ntervenir. Le conflit était violent.
Une parfaite diversion. Maedren en profita avec les autres et il s'entraidèrent pour sortir de leur prison. Puis ils se séparèrent, comme il était prévu.
Le groupe d'Eghir s'était précipiter vers les tentes d'où provenaient les cris des femmes. Ils tuaient tous les ombres sur leur chemin. Le gouverneur ordonna à quatre hommes de faire fuir les chevaux et de tuer les ombres chargés de sonner l'alarme. Ils profitaient encore du moment de surprise, ils devaient en profiter le plus possible.

Cependant Maedren n'avait pas encore trouvé Spring. Ou était-elle ?
Un gong retentit, soudain et ce fut la panique. Des ombres surgirent de partout, et il devenait difficile de différencier les ombres des Orusfois. La grade différence était le niveau de propreté des Ombres.
C'est au détour d'une tente qu'il la voie. Elle est presque nue, par terre. Un ombre est en trin de mourir à ses côtés une épée enfoncée dans le ventre. Un prisonniers vient de l’abattre et s'attaque à son comparse.
Le gouverneur sait que ses capacité au combat sont réduites, et il préfère s'occuper d'abord de Spring.

Le coeur au bord des lèvres il s'agenouille à ses côté. Il caresse doucement le visage de la jeune fille sans que celle-ci ne réagisse. Sa peau blanche est froide. Il panique.
Non, elle ne peut pas mourir. Non.
Il l'appelle par son prénom, tente de la réveiller, lui fait un massage respiratoire, il fait tout ce qui est en son possible. Il faut qu'elle revienne.

Finalement elle finit par réagir. Ses yeux vides reprennent vie.
Es-ce qu'elle le reconnait, il l'ignore, mais elle est vivante, c'est déjà bien. Maintenant il ne leur reste qu'à survivre. Mais ensemble ils y arriveront.

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Les Ombres passent à l'action

JOù suis-je ? Je cligne des yeux en me demandant qui et cet homme penché au-dessus de moi ? Il me faut quelques secondes pour le reconnaître. Mon esprit est complètement embrumé, je n’arrive pas du tout à savoir ce que je fais là ou pourquoi il y a autant de bruits. Pourquoi les gens crient-ils ainsi ?

« E… Eghir ? »

Je ne comprends vraiment rien ! Qu’est-ce qu’il se passe enfin ? Puis je tourne la tête et aperçois… Un mec mort avec une épée plantée dans le ventre, dans une flaque de sang. Je cris en me redressant d’un coup, serrant Maedren dans mes bras. J’ai l’impression d’avoir mal partout et j’ai tellement froid. Je me rends compte que je suis à moitié nue. Puis, les souvenirs commencent à affluer, d’un coup. Cet homme, en train de crever à côté de moi, était sur le point de me violer. Il m’avait traîné dans ce coin et avait commencé à m’arracher mes vêtements et à me frapper parce que j’essayé de me défendre. Je me souviens de ces mains sales, qui me dégoutait, se plaquaient sur ma poitrine. Les larmes se mettent à couler sur mes joues alors que je m’accroche à Eghir. Je me sens un peu plus en sécurité dans ses bras et je lui fais confiance. J’essaie de parler, de lui demander de ne pas me lâcher, de le supplier presque mais je n’y arrive pas. Je suis totalement terrifiée. Perdue…
Je lève un peu la tête et regarde ce qui se passe derrière le gouverneur. C’est la panique. Tout le monde se bat contre toute le monde, je me demande même si certains hommes tuent bien des Ombres et non pas des Orusfois. C’est du grand n’importe quoi. Des enfants, des femmes courent dans tous les sens, tentant de s’enfuir. Et je pense à mes amis…. Je me demande s’ils vont bien ou non. Et ma mère ? Où est-elle ? Il faut que j’aille la chercher ! Mais je n’arrive même pas à me lever, mes jambes tremblent tellement…
Tout à coup, Boris surgit et s’approche en enlevant son manteau. Il le jette sur mes épaules avant de me dire :

« Mademoiselle, je vais retrouver votre mère et vos amis, ne vous inquiétez pas. Link a déjà retrouver les jumelles et il me semble avoir vu Will avec le chanteur, Pavel. puis, il s’adresse à Maedren avant de repartir : Je compte sur vous pour prendre soin d’elle. »

Pourquoi faut-il toujours que ce soit moi qu’on protège ? Pourquoi suis-je toujours un boulet pour les autres ? J’aimerais tellement être assez forte, pour me lever et aller aider les autres… C’est vrai qu’au fond, je préfère rester là, à l’abri dans les bras d’Eghir mais je m’en veux tellement. Pourquoi suis-je si égoïste ?

« Qu’est-ce qu’on fait ? Je… On peut pas rester ici mais je n’arrive pas à marcher… Je suis vraiment désolé… »

Puis tout à coup on entend un cri : « Allez surveiller la sorcière ! » Une lueur d’espoir…

Demi-Dieu Messages : 1622 Date d'inscription : 16/07/2011 Age : 30

Boris apparu à ce moment là et offrit des vêtements à Spring. Un manteau. C'était un peu léger, mais lorsqu'Eghir le toucha il découvrit qu'il était doublé avec de la fourrure à l'intérieur. Au moins elle n'aurait pas froid.
Le gouverneur enroula la jeune fille dans la grande cape et la prit dans ses bras. Elle était aussi légère qu'un fétu de paille. Mais elle était éveillée et semblait alerte. Seul son corps était épuisé et frigorifié.
« Allez surveiller la sorcière ! »
Ce cris...
Maedren regarda Spring et ils surent ce qu'ils devaient faire. Aller voir la sorcière. une vie pour une vie. Ils la sauvait, et en échange elle sauvait Spring. Elle devait être capable de résoudre l'étrange maladie qui la dévorait de l'intérieur.

Eghir sorti de la tente, et fila vers les cages éloignées. Il les avait remarquées à son arrivée, et il savait dorénavant ce qu'elles renfermaient.
Bien que ce soit la cohue partout, l'homme prenait garde à longer les tente, pour éviter de se faire repérer avec son précieux paquet. Il n'avait pas oublié que la sécurité autour des cages de fer était bien plus importantes que celle autour des fosses.
Les fosses étaient d'ailleurs vides. Maedren en fut soulager, il allait avoir besoin d'aide. Cependant son regard ccrocha les corps qui étaient étallés par terre. Morts de faim ou de fatigue. Ou tués par les autres prisonniers.

Le gouverneur s'ébroua, ce n'était pas le moment de se laisser aller à une vague de mélancolie ! Il serra Spring contre lui, huma son parfum, qui avait presque disparu pour laisser place à celui du manteau de fourrure, à l'odeur de la mort.
D'un pas vif il se dirigea vers les cages. Il fut interpellé, mais continua son chemin. Il se mit à courir.
Il n'avait aucun plan. Juste ces cages. Il devait les atteindre. Son cerveau avait froid, et il avait du mal à réfléchir. Une main se posa sur son épaule, il tenta de se dégager mais la poigne était ferme. Une autre main se posa sur sa bouche, l'empêchant de parler, hurler, même respirer. Puis il fut tirer en arrière, dans l'ombre protectrice d'un chariot renversé.

Son tortionnaire le relâcha, puis lui fit signe de se calmer.
Eghir ne l'avait jamais vu, mais à ses traits tirés, et à la détermination qui brillait dans ses yeux, il devait être un prisonnier. Un autre homme était à côté, v^étu lui aussi des habits des Ombres. Maedren le reconnu, ils avaient été faits prisonniers dans la même fosse, et avait fuit en même temps que lui, sauf qu'il était parti aider les autres Orusfois.

-Content de savoir que tu es en vie. Il fit une brève pause et son regard se posa sur Spring. Avec celle que tu aimes.

Maedren ne dit rien, et ne chercha pas à dénier ces propos. Il ne voulait pas perdre de temps, et il ne pouvait les nier, sinon il ne serait pas aller la sauver, et ne la tiendrait pas dans ses bras.

-On a repéré leur chef, il est à côté de la cage. Il pointa du doigt un Ombre, qui ressemlait à tous les autres. Il était peut-être moins épais, mais personne ne semblait vouloir s'approcher de lui. Maedren acquiesca, oui, ce ne pouvait être que lui le chef. Vous pouvz rester ici à l'ébris si vous le désirez, il ne penseront pas à venir chercher ici, vous pourrez vous enfuir du comp d'ici peu, lorsque cette ordure sera morte !

Maedren repris possession de ses moyens, le fait d'être en sécurité lui permettait de laisser son esprit faire ce qu'il devait faire. Analyser la situation.

-Vous n'aurez qu'une seule chance de le tuer, de le prendre par surprise. Même s'il semble faible, il est loin d'être innofensif, et je doute que vous soyez d'assez redoutables combattants pour le tuer en combat singulier. Passez le long de l'herbe brulée, et prenez soin à ce que le garde caché nne vous voit pas arriver. Eliminez-le silencieusement, ensuite vous pourrez vous occuper du chef. Je vous rejoindrais un peu plus tard.

Les deux hommes semblèrent surpris par ces ordres, mais obéirent et se mirent à marcher jusqu'au guetteur.

-Spring, je pense que tu devrais rester là, moi je vais chercher la sorcière pour l'amener ici, on verra ensuite pour sortir de ce camp. As-tu une meilleure idée..?

Il l'observa, avec ses yeux bi-colores. Il espérait peut-être un miracle, qu'elle aurait une idée fabuleuse, pour sauver tout le monde, et surtout elle.

[désolée pour cet énooooorme retard ! vraiment ! je relirais et ferais la mise en page plus tard]

Les Ombres passent à l'action

JJe m’accroche à Maedren avec toute la force qu’il me reste. Il longe les tentes pour éviter de se repérer quand tout à coup on le tire en arrière. Deux hommes, des Orusfois visiblement, veulent tuer le chef des Ombres. C’est compréhensible… Je rougis quand le deuxième parle de moi comme celle que Maedren aime et j’enfouis mon visage dans le manteau pour dissimuler mes joues alors qu’il ne dément pas. En même temps, il n’a rien dit alors il n’a peut-être pas prit le temps de nier… Si on arrive à se sortir de cette situation, il faudra sûrement qu’on parle.
Non ! Il ne faut pas que je pense à tout ça, que je me disperse. Quand Eghir annonce qu’il veut aller chercher la sorcière, je me retiens de ne pas me jeter sur lui et de me mettre en mode koala pour le retenir. J’ai tellement peur que quelque chose lui arrive ! Il faut que je trouve une idée ! Un autre plan ! Je panique et m’accroche au gouverneur en fermant les yeux. Je ne veux pas qu’il y aille mais je sais que lui, il ne restera pas ici. Et moi aussi, je veux faire quelque chose pour l’aider, pour aider tout le monde. Je suis tellement inutile !

« Je… »

Je n’arrive même plus à parler et une boule se forme dans ma gorge alors que les larmes se mettent à couler sur mes joues couvertes de poussière. Je me mords la lève inférieure en serrant les poings. Bon… Il faut que j’arrive à me calmer et à réfléchir. Je prends une longue inspiration et expire tout aussi lentement.

« Je veux pas que tu partes… Et je veux pas rester ici à rien faire, toute seule. »

Il fallait que j’envisage tous les scénarios comme dans mes histoires, les étapes. Des images se succèdent dans ma tête. Il y a belles fins mais certaines sont horribles. Je n’arrive pas à trouver une idée valable. Des fois, j’aimerais avoir de super pouvoirs ! Pouvoir protéger tous ceux que j’aime sans problème. Comme tout le monde au fond…

« On pourrait créer un incendie ou carrément faire comme Link avec ces torches et cracher du feu à la tête du chef mais il faut le trouver parce que je sais pas comment faire. Ou sinon je peux le distraire… Ou… Je sais pas… »

Je fixe Eghir un instant avant de l’embrasser. Pour lui donner du courage…

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Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

« Je… »

Spring ne put parler. Maedren senti sa voix se nouer. Elle ravala ses larmes et continua courageusement.

« Je veux pas que tu partes… Et je veux pas rester ici à rien faire, toute seule.»

Maedren la regarda. Que pouvaient-ils faire d'autre..? Courir avec elle dans ses bras était encore plus dangereux. Et il n'avait, dans l'immédiat, aucune meilleure solution.
Spring cherchait elle aussi une solution, terrifiée à l'idée de rester seule ici.

« On pourrait créer un incendie ou carrément faire comme Link avec ces torches et cracher du feu à la tête du chef mais il faut le trouver parce que je sais pas comment faire. Ou sinon je peux le distraire… Ou… Je sais pas… »

Maedren la regarda, l'idée frayant son chemin.
Ce ne serait as simple, mais... Ca pourrait marcher. Il savait comment faisaient les cracheurs de feu, mais, il n'avait pas le matériel nécessaire. Et il n'avait jamais fait une telle chose, et ne tenait pas à prendre feu.
Prendre feu... Oui ! La voilà la solution. Par le feu comem l'avait dit la jeune fille.
Jeune fille qui l'embrassait d'ailleurs.
Eghir répondit à son baiser, en espérant que ce ne serait pas le dernier.

-Excellente idée.

Il lui sourit, confiant. Maintenant, ce plan était plus réaliste, et ils avaient leurs chance. Surtout qu'il avait vu une jolie petite torche pas loin. Avec un peu de chance, il y aurait une gourde d'alcool à proximité.
Le gouverneur sorti prudemment de sa planque et filla vers la torche qu'il avait aperçu. Il entreprit ensuite de trouver de l'alcool, ce qui ne fut pas trop difficile. Puis avec son précieux butin, il tenta de rejoindre ses compagnons.
Lorsqu'il arriva, l'un avait engagé le combat avec le chef, et l'auter se tenait en retrait.

Maedren lui fit part de son plan, tandis que l'Orusfois mourrait. Le gouverneur avait raison quant aux capacités meurtrière de l'Ombre. Il cachait bien son jeu, mais était un tueur sur-entrainé.
Le prisonnier survivant était terrifié, mais accepta de contourner l'ombre pour l'asperger d'alcool, tandis que le gouverneur lui ferait face. Entre les deux hommes le temps se suspendit.

Le gouverneur tenait sa torche dans une main. Il avait le dos bien droit et le regard dur. L'ombre senti qu'il n'étaity pas n'importe qui. Leurs prestance écraisait n'importe quel individus, mais tout deux étaient fier et regardaient l'autre avec mépris. Ils attendaient. Ils se jaugeaient.
Et bientôt l'ombre attaquerait.

Maedren se tenait près. Il attendait. Il attendait le bon moment pour jeter sa torche. Pour esquiver son agresseur, car lui aussi risquait de brûler.
Soudain l'orsufios sorti de l'ombre et jeta le liquide. Maedren, ractif, lança sa torche. L'ombre avait bougé lui aussi. il s'était jeté en avant, mais pas assez vite. Sa cape était trempée et prenait maintenant feu.
Le gouverneur ne s'éternisa pas, il alla récupérer sa torche, et la jeta sur l'une des tentes alentour.
Puis il alla récupérer Spring. Il la prit dans ses bras et ils se dirigèrent tous deux vers la cage où était la sorcière. Ils touchaient au but.

» Surprise ...
» Maedren
» RP avec Maedren
» Gouverneur Maedren [pris]
» descendance et héritage [pv Lola et Maedren]