Entre les murs du palais se passent des choses sombres ... [pv Gouverneur + Ombre]

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Eghir Maedren, Gouverneur de la ville de Zakar, marchait seul dans les couloirs du palais, emmuré dans son silence.

Il revenait d'une de ses pêches aux informations et celle-ci avait été infructueuse.
Depuis quelques temps, des bandits inconnus s'en prenaient aux revendeurs de fromages. En effet, plusieurs riches se plaignaient de ne plus trouver de fromages, mets raffiné, surtout pour l'élite car dans une ville de poisson, il est rare qu'un autre commerce prenne le dessus. Le prix avait donc grimpé cependant il était très difficile de se fournir. Le gouverneur voulait résoudre ce problème, même s'il ne se sentait pas très concerné. Il trouvait à ce met une odeur forte et désagréable. Mais les puissants lui mettaient la pression afin de résoudre ce problème.
Mais ses informateur ignoraient tout du fromage, presque jusqu'à son nom. Personne ne savait d'où ça venait, comment c'était fait, ni qui pourrait s'en prendre à cette nourriture.
Le sage soupira. Aucune piste ne se profilait, le mystère était complet.
Il avait fait surveiller les bandits les plus inventifs et dangereux, mais pas un seul n'était en activité.

Il finit par atteindre son bureau.

Après avoir salué les gardes et ses secrétaires il s'installa. On lui apporta d’autres papiers. Il les feuilleta rapidement. Des problèmes. Toujours. Pas assez de sous pour les bains en construction. Il soupira et refusa de payer. Il veillait sur ce projet qui ferait sa gloire. Il allait relancer un quartier assez pauvre et peu accueillant en y construisant de grands bains publics et les commerces fleuriront aux alentours par la suite. Mais les artisans chargés de la constructions lui tapaient sur les nerfs et tentaient de profiter de lui et de l'argent de la Cité. A cette pensée le gouverneur s'énerva. Pourquoi n'avait-il jamais autre chose que des plaintes, des critiques, des gens qui lui barraient le passage ? Son travail était vraiment peu glorifiant. Il se leva vivement et sortit de sa grande pièce.
Lorsqu'il sortit, ses deux secrétaires, le saluèrent, baissant les yeux sur son passage.
Il sourit.
Voilà ce qu'il aimait. Qu'on le respecte.

Il continua son chemin jusqu'aux jardins, qu'il avait fait construire au sein même du palais. Cette petite cour contenait une fontaine ouvragée, sur la quelle ruisselait de l'eau cristalline, des arbres soigneusement entretenus et des bancs caché par des massifs de fleures afin de préserver l'intimité des gens. Les sages venaient souvent ici, se reposer, mais cette fois-ci le lieu était désert, et convenait parfaitement au Gouveneur Maedren. Quoi de mieux que la solitude pour réfléchir à des problèmes connus de lui seul et dont personne ne saura jamais rien ?
Il ferma les yeux, profitant du silence et du chant des oiseaux pour laisser ses pensées divaguer.

Invité

Les Ombres ont besoin de votre aide.

Seika était en mission. Ce n’était pas très étonnant, en ce moment elle ne faisait que ça. Mais aujourd’hui elle devait aller voir un gouverneur. Pourquoi ? C’était très simple, les Ombres avaient décidés de préparer une offensive contre les assassins et pour ça ils devaient contrôler une grande cité. Bien sûr plus elle serait proche du campement de leur ennemis mieux ça serait alors ils avaient décidés prendre le contrôle de Zakar et pour ça il fallait rallier le gouverneur Maedren à leur cause. C’était Seika que les Ombres avaient choisi pour cette mission.
Voilà donc la raison de sa présence à Zakar, elle s’était infiltrée dans le palais en toute discrétion. Elle n’avait tué personne, juste endormit grâce à un poison assez puissant. Tous ceux à qui elle en avait donné devaient encore être endormis. Bref elle se rendait dans les jardins puisque on lui avait dit que le gouverneur si trouvait. Elle s’était beaucoup renseignée à son sujet et elle savait qu’il aimait être respecté. Eh bien soit, Seika allait le respectait.
La jeune femme était vêtue d’une robe bustier noire qui lui arrivait aux genoux serait à la taille par une ceinture grise. Elle était chaussée de sandales à talons toujours aussi sombre. Bien sûr elle ne portait aucune armure.
Bientôt elle arriva dans les jardins. Elle promena son regard brun sur ce qui l’entourait. Très joli ! Puis elle repéra sa cible. Elle s’approcha discrètement et une fois arrivé elle plaqua un sourire sur son visage et elle le sortit de ses pensées :

-Bonjour Mr le gouverneur. Dit-elle en le saluant de la tête avec respect puis elle demanda : Puis-je venir m’assoir à côté de vous ?

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Une voie féminine le tira de ses pensées.

-Bonjour Mr le gouverneur.
Une jeune femme était devant lui. Elle le salua poliment et il en profita pour l'observer. Il ne l'avait jamais vu ici, il s'en serait souvenu, les belles filles sont rares dans le palais. Elle avait un visage fin, sur lequel était étiré un sourire. Un seul de ses yeux était visible et il respirait l'intelligence, l’autre était caché par un bandeau assorti à sa tenue. Elle était d'une grande classe, vêtue d'une robe bustier noire, qui mettait en valeur ses formes. Eghir lui sourit, heureux d'une telle présence. Il avait toujours aimé la compagnie de femmes, du moins à cours terme, cela lui permettait de lui changer les idées.

- Puis-je venir m’assoir à côté de vous ?

Il répondit, toujours souriant à cette merveilleuse personne.

- Mais bien sur belle demoiselle. Galant, il lui désigna le reste du banc après l'avoir épousseté. Il semble que vos sachiez qui je suis, mais moi j’ignore tout de vous, reprit-il d'une voix caressante. Me ferriez-vous l'honneur de partager votre identité ?
Il désirait par cette question, quelle se présente et lui explique ce quelle faisait en ces lieux.

Invité

Seika fixa le gouverneur de son œil qui n’était pas sans vie et son sourire disparue. Il voulait qu’elle réponde à cette question, très bien elle allait faire.

-Je m’appelle Seika Doku et je suis une Ombre. Je ne suis pas là pour vous tuer alors ne vous affolez pas, ça ne servirai à rien. Dit calmement la jeune femme

Puis elle détacha son regard de celui du gouverneur. Celui-ci avait des cheveux blancs mais il n’était pas un albinos puisqu’il avait les yeux bleus. Elle réfléchit un instant à ce qu’elle allait dire, la réussite de cette mission était importante pour toutes les Ombres et Seika détestait ratée une mission. Tout à coup un souvenir lui revint, il était très ancien et douloureux pour la jeune femme et celle-ci décida de l’oublier pour le moment. Ce souvenir pourrait attendre qu’elle soit rentrée sur le territoire de son clan et qu’elle hors de portée des regards indiscrets de ses collègues. Seika n’avait plus pleuré depuis la mort de sa mère. Mais des fois il lui était difficile de retenir ses larmes et ce n’était pas la peine que les autres Ombres aillent raconter à qui voulait bien les entendre qu’elle avait failli fondre en larme comme une gamine. La jeune femme sortit de ses pensées et se retourna de nouveau vers le gouverneur Maedrene.

-Je suis ici pour vous faire une proposition et par la même occasion vous révélez certaines choses. Souhaitez-vous les entendre ou préférez-vous rester dans l’ignorance. Dit-elle puis elle reprit : Vous êtes intelligent, dîtes oui et ajouté quelques informations à vos connaissances déjà très vastes.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

La jeune femme cessa immédiatement de sourire. Elle lui répondit néanmoins.

-Je m’appelle Seika Doku et je suis une Ombre. Je ne suis pas là pour vous tuer alors ne vous affolez pas, ça ne servirai à rien.

Eghir fronça les sourcils. *Cette charmante jeune femme, une Ombre ?! Allons bon...* Il soupira et l'observa de nouveau, mais en sachant cette fois qui elle était. Son visage lui apparut plus dur mais cela n'enlevait rien de sa beauté. Elle eu un regard vide pendant quelques instants puis sembla se souvenir de ce qu'elle faisait ici.
Le gouverneur attendit patiemment qu'elle continue. Qu'avait-il à répondre. Si elle ne désirait pas le tuer, grand bien lui face, c'était même surprenant, mais bon, il savait qu'il y avait une contre-partie.

-Je suis ici pour vous faire une proposition et par la même occasion vous révélez certaines choses. Souhaitez-vous les entendre ou préférez-vous rester dans l’ignorance.

Il n'eut pas le temps de parler, ce qu'il faisait toujours calmement afin de mesurer ses paroles. parler était un art, qu'il fallait utiliser avec parcimonie. Comme pour le flatter inutilement, ou pour se moquer de lui, la dénomée Seika ajouta bien inutilement :

- Vous êtes intelligent, dîtes oui et ajoutez quelques informations à vos connaissances déjà très vastes.

Il la regarda dans les yeux. Que risquait-il à savoir ? Il n'y perdait rien alors pourquoi tant d'insistance de sa part ?
Il lui répondit posément.

- Je connais mes intérêts mademoiselle Doku... Je vous écoute.

Il pencha la tête sur le côté, plissa les yeux et attendit la révélation.

Son esprit carburait mais rien ne le montrait. Il savait qu'il était dans une mauvaise position. Une Ombre dans son palais était inadmissible ! Et cette Ombre semblait vouloir faire un marché avec lui... Il sentait le coup fourré. Il devait savoir si c'était un piège des assassins, peut-être testaient-ils sa fiabilité ?! S'il échouait alors il le regretterait fort... il visualisa alors où mènerait cette conversation. Nul part. Mais il ne devait pas aller trop vite en besogne. Il regarda de nouveau Le visage qui lui faisait face. Il imprima le plus de détails afin de les faire parvenir à sa garde et aux Assassins afin qu'ils se mettent en chasse. Plus tard. Pour le moment il était seul. Avec Elle.

Pendant qu'elle exposait ce qu'elle désirait, il étudia les différentes possibilités qui s'offraient à lui.

Invité

Seika se leva, chacun de ses gestes étaient gracieux. Elle leva la tête un instant pour regarder le ciel, il était magnifique mais l’Ombre n’avait pas le temps d’observait ce qui était au-dessus d’elle. Plus tard, avec son souvenir. Elle baissa la tête et se décida enfin à parler :

-Savez-vous comment les assassins voient le monde ? Ils le considèrent comme leur terrain de chasse et tous les êtres vivants sont leur proie. Ce que les Ombres ont à vous proposer est très simple. Nous pouvons vous faire échapper à ça. Vous serez sous notre protection et aucun assassin de pourra vous approcher vous et votre cité. C’est une proposition très simple. Bien entendu il y a quelques inconvénients.

Elle s’arrêta un instant, pour l’instant elle n’avait évoqué que les points positifs pour lui et non pour les Ombres. Il allait falloir les aborder avec beaucoup de tact. Elle revint s’asseoir à côté du gouverneur et entama la suite de sa proposition :

-En échange nous vous demandons un minimum de contrôle sur Zakar mais nous ne prendrons aucune décision sans vous en avoir parlé et votre accord. Si vous n’êtes pas d’accord les Ombres trouveront une autre solution. Dit-elle puis elle ajouta : Maintenant à vous de choisir mais je vous préviens que si vous refusez vous serez non seulement la proie des assassins mais aussi celle des Ombre qui voudront vous éliminer pour éviter que vous nous causiez trop de problème.

Puis elle attendit patiemment la réponse du gouverneur.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Elle parla. De la vision du monde des Assassins. Eghir se moquait de la vision du monde des Assassins car il était sous leur protection. Il se pouvait qu'elle ai raison, et qu'ils ne se préoccupent pas de lui, mais lui n'avait pas besoin d'eux, et ne leur devait rien.
De plus rien dans ce que lui avait énoncé la jeune femme ne l'avait tenté. Cela était problématique. Des inconvénients, il y en avait et il avait presque moins de liberté !
"Nous ne prendrons aucune décision sans vous en avoir parlé et votre accord" *Bah voyons... *
Il fit un sourire narquois à son interlocutrice. Ils prendraient des décisions sur SON territoire. Mais que lui restait-il alors ?!
La menace finale ne lui fit pas froid dans le dos car leur deal n'était pas encore posé. Il avait lui aussi des conditions, des négociations. La jeune femme voulait s'imposer, mais on ne s'impose pas au gouverneur Maedren.

- Maintenant à vous
de choisir mais je vous préviens que si vous refusez vous serez non
seulement la proie des assassins mais aussi celle des Ombre qui voudront
vous éliminer pour éviter que vous nous causiez trop de problème.

Il attendit quelques secondes, histoire d’être certain qu'elle en avait fini.

- Mademoiselle Doku, en l'appelant par son nom de famille, il était courtois, et se mettait dans les conditions habituelles, dans lesquels il traitait ses problèmes. Je ne vois absolument pas ce que j'ai à y gagner. Je perds ma liberté en échange de quoi ? Rien. Je suis navré mais je refuse. De plus cessez de tenter de m'intimider de cette façon. Aucun Ombre ne me tuera car vous avez besoin de moi. Vous voulez cette place de Gouverneur, et si vous me tuez, celui qui me succèdera sera encore plus à la bonne des Assassins. Vous aurez tout à y perdre. Si elle le désirait il aurait pu lui expliquer plus précisément les raisons de cette affirmation mais cela diminuerait l'impact de ses paroles.
Sachez aussi que le Assassins sont mais alliés, je ne suis pas leur proie.

Eghil fit une pose, le temps que ses paroles atteignent l'Ombre et qu'elle les assimile. Elle s'y était très mal prise si elle voulait qu'il rejoigne leur camp. Et il craignait plus le courroux des Assassin que celui des Ombres.

Le gouverneur se leva et se mit face à la demoiselle. D'un geste du bras, il lui désigna la sortie. Il n'avait rien d’autre à ajouter. Il avait tout à perdre dans ce marché. Eghil connaissait ses pouvoirs actuels, et ceux qu'il aurait s'il acceptait l'offre de Seika et il était défavorisé. Il y avait matière à traiter, mais il était hors de question qu'il montre un quelquonque intérêt en posant lui-même ses propres conditions.

Invité

Seika se leva, plus aucune expression n’habitait son visage, elle avait repris son masque habituel. Elle n’avait pas encore échoué à cette mission. Le gouverneur ne semblait pas avoir des Ombres, tant mieux, comme ça il serait surprit quand elle viendrait l’habitait. Se retrouver face à Seika impliquait une mort certaine mais il y a avait une ou deux personnes encore plus dangereuse qu’elle chez les Ombres. Larme du Néant par exemple, prétentieux mais presque invincible. La jeune Ombre salua le gouverneur tourna les talons et se retrouva face à un massif de fleur. Elle tendit la main et laissa couler quelques gouttes de poisons, le massif se fana un instantanément.

-Ce serait vraiment dommage qu’il vous arrive la même chose à vous et à votre cité. Dit-elle sans même se retourner

Puis elle marcha vers la sortie, quand elle y arriva elle se retourna une dernière fois.

-J’espère que les assassins vous enverrons de meilleurs gardes parce que si ce n’est pas le cas personnes dans ce palais ne fera long feu. Personnellement je n’aime pas trop ça mais mes collègues le voient autrement. Bon courage ! Vous pouvez encore changer d’avis et c’est fortement conseillé. dit Seika

Puis elle se mit en marche, tout le monde sur son passage s’écartait car le seul qui avait voulu l’empêcher était mort en quelques secondes. La jeune femme était très imposante naturellement et elle pouvait le paraître encore plus sans aucun problème. Seika s’arrêta, le gouverneur revenait…

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

L'Ombre se leva et parti. Elle s’arrêta un instant au côté d'un rosier qui périt immédiatement. Le gouverneur ne broncha pas. Il la laissa évacuer sa frustration. Elle allait devoir jouer plus finement. Et c'est ce qu'elle fit. Avec merveille.

-Ce serait vraiment dommage qu’il vous arrive la même chose à vous et à votre cité.

La menace était claire. Ils dépériraient. Il aurait pris le risque si'l ne s'agissait que de lui, mais pas tous les habitants de Zakar. Il devait se charger de leur protection.

-J’espère que
les assassins vous enverrons de meilleurs gardes parce que si ce n’est
pas le cas personnes dans ce palais ne fera long feu. Personnellement je
n’aime pas trop ça mais mes collègues le voient autrement. Bon courage !
Vous pouvez encore changer d’avis et c’est fortement conseillé

Toujours cette manie de parler. Il avait bien compris le message et savait que son choix n'était pas très large. Il sorti lui aussi d'un pas vif par une petite arcane. Le passage était peu visible et rares étaient les personnes à le connaitre. Il réfléchissait à toute allure. Il devait à tout prix empêcher cette femme de sortir.
La garde serait inutile.
Non, il fallait un autre moyen. Elle risquait de ruiner sa réputation. Elle en avait le moyen, il suffisait de créer de insécurité. De tuer certaines personnes. Mais juste ce qu'il faut pour que les assassins ne servent à rien. Oh oui, il savait même qu'une fois commencé, il prendrait cher. Très cher. Ce serait la descente aux enfers.
Il serra les poings. Il ne se laisserait pas abattre sans rien faire. Il accéléra l'allure. Il entendait ses pieds marteler le sol. Lorsqu'il rejoint le couloir principal il vit l'Ombre. Elle le vit aussi. Ils s’arrêtèrent, l'un en face de l'autre. Se défiant mutuellement du regard.
Il serra les dents. Il détestait ce qu'il allait faire. Mais quitte à le faire, autant le faire bien.

-Suivez moi Mademoiselle Doku.dit-il d'une voix qui avait l'habitude de donner les ordres et d’être obéit. Il savait imposer le respect.

Il tourna les talons et se dirigea vers son bureau, mais d'un pas plus calme, digne du gouverneur qu'il était. Du moins qu'il avait été.

- Nous serons mieux dans mon bureau pour parler affaire.

il arriva devant ses quartiers et congédia ses secrétaires et les gardes. Ceux-ci refusèrent mais Eghir était intraitable. Ils battirent se retirèrent et le gouverneur ouvrit la porte. Son bureau était comme il l'avait laissé. Les papiers d’État bien à l’abri, et tous ses stylo et autres, bien posés à leur place. Il était d'un ordre méticuleux.
Il avança un fauteuil pour son invitée et prépara deux thés. Il était dorénavant convaincu qu'il s'agissait d'une Ombre. Mais il avait toujours des remords à quitter le côté des Assassins. Il apporta les infusions et prit place en face de Seika.

- Mademoiselle Doku, vous devez comprendre que votre marché est impossible en ces termes. Mais je pense que l'on pourra s'arranger, et nous allons en discuter calmement. Sachez cependant que votre plus grand danger sera les Assassins. Ne les sous-estimez pas.

Invité

Seika avait souri quand le gouverneur était revenu vers elle. Une petit sourire satisfait mais elle n’avait pas encore gagnait mais au moins elle n’avait pas perdue (positive attitude !xb). Elle avait suivi le gouverneur Maedren jusque dans son bureau qui lui rappeler beaucoup celui de son père. Un autre souvenir qu’elle renvoya aussitôt dans les tréfonds de son esprit. Tenir droite. Elle ne devait pas faillir. Elle s’assit sur l’invitation de celui qui serait sûrement le nouvel allier des Ombres mais refusa la tasse de thé. Pas parce qu’elle pensait qu’elle était empoisonnée, non, ça elle l’aurait sentit tout de suite, mais parce qu’elle n’aimait pas trop ça. Elle observa le gouverneur Maedren, il se tenait comme tous les hommes de la classe des sages. Seika de son côté se tenait aussi droite que lui mais elle paressait beaucoup plus dangereuse, décontractée mais dangereuse. Elle promenait son regard vif sur ce qui l’entourait, enregistrant chaque détail tout en écoutant le Maedren parler. Quand il eut finit elle se retourna vers lui puis répondit :

-J’en suis bien consciente, aucune Ombre de sous-estime les assassins mais avez-vous pris en comptant que vous en saviez plus sur les eux que sur nous. C’est normal car c’est que mon clan veut après c’est lui qui se fait sous-estimait. Bref! Avez-vous des propositions ?

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

Son interlocutrice parla. Elle lui rappela qu'il ignorait tout des Ombres ce qui était vrai. Personne n'en parlait, mais Eghir doutait qu'ils soient plus efficaces que les Assassins, mis ce débat n'avait pas lieu d’être. Du moins pour le moment.
Elle insinua aussi que les Ombre avait tout fait pour rester qu'une vague menace, non identifiable et le gouverneur ne put qu’admettre qu'ils avaient bien joués. Ils étaient inconnus mais craints. Un silence suivit de peu la question de Seika.

-Avez-vous des propositions ?

Maedran sourit. Un sourit froid mais aimable. Toujours sourire avant de donner ses conditions. Surtout de telles conditions.
Il savait qu'il risquait gros. L'ombre pouvait décider le le tuer avant qu'il n'ait finit. Il se lança.

- Je souhaite le pouvoir. Je garde tout contrôle sur ma Cité. Je suis le seul dirigeant. Si vous voulez faire quoi que ce soit, vous devrez attendre mon avis, et vous y plier. Je souhaite que vous m'aidiez à ce que Zakar devienne aussi puissante qu'Ikhram. Et vous m'y aiderez. D'ailleurs, je pense que cela sert vos intérêts. Mais je vous laisse y réfléchir, vous les connaissez mieux que moi. Je souhaite aussi ... l'immunité. Une protection rapprochée. Tout le temps, du jour comme de la nuit. Mais je veux que personne ne se rende compte de votre présence dans nos murs. Les habitants ne devront se rendre compte de rien. Vous réaliserez donc les missions habituellement réservées aux Assassins, puisqu'ils ne seront plus présents.

Il fit une pause et réfléchit quelques instants.

- Voilà mes conditions, mais sachez que je serais intraitable quand au point de ma sécurité. Je veux, qu'en cas d'attaque des Asassins, être intouchable. Qu'en pensez-vous Mademoiselle Doku ?

C'était le moment décisif. Il lui fallait être prêt à parer toute éventualité. Il regarda la jeune femme et plongea ses yeux dans le sien.

Invité

Seika soutint le regard du gouverneur, elle ne laissait rien paraître. Son visage ne laissait rien passait, un visage et son regard glacial. Elle était tendue mais elle paraissait très calme à l’extérieur.

-Pour ce qui est du pouvoir je crains de n’être pas tout à fait d’accord. Nous, les Ombres, nous souhaitons un minimum de contrôle sur Zakar. Dit-elle avant d’aborder les autres conditions : Pour la puissance de votre cité la faire arriver au niveau d’Ikhram nous sera en effet très utile. Et votre sécurité et celle de Zakar seront assurées selon vos termes.

C’est tout ce qu’avait à dire Seika, la sécurité de la cité ne serait pas un problème, n’importent qu’elles Ombres pourraient suffire pour l’instant. Celle du gouverneur posait un peu plus de problème, il allait falloir donner cette mission aux personnes les plus fortes de son clan. Larme du Néant ne serait sans doute pas d’accord, ce qu’il préférait c’était les carnages et il n’y en aurait pas tous les jours dans cette mission. Des assassins viendraient sûrement en petit nombre pour essayer de tuer le gouverneur Maedren et Le Néant trouverait sûrement ça trop ennuyeux. Mais peu importe, pour l’instant le plus important était que Seika réussisse sa mission. Et d’ailleurs le gouverneur se décida à parler…

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

La jeune face qui était face au gouverneur Maedren répliqua d'une voix calme, du moins en apparence.

-Pour ce qui est du pouvoir je crains de n’être pas tout à fait d’accord. Nous, les Ombres, nous souhaitons un minimum de contrôle sur Zakar. Le gouverneur, sur ce point était indisposé. Il refusait d’être un pantin. Ce serait t pire qu'en acceptant la domination et la protection des Assassins. il n'eut pas le temps de rétorquer qu'elle avait déjà continué. Pour la puissance de votre cité la faire arriver au niveau d’Ikhram nous sera en effet très utile. Et votre sécurité et celle de Zakar seront assurées selon vos termes.

Le gouverneur ne dit rien pendant quelques instants. Il avait besoin de réfléchir. Elle avait accepté sans broncher ses autres conditions. Mais que voulaient-ils faire de Zakar. Il eut un mauvais pressentiment et décida de poser la question qui lui titillait le bout des lèvres.

- Que comptez-donc vous faire à Zakar ?

Il regarda l'Ombre dans les yeux.

- Je suppose que je devrait être content que vous ayez accepté mes autres conditions et que je devrais, pour vous en remercier, accepter les votre, mais je me refuse de livrer ma Cité aux mains des Ombres.

Invité

Seika ne bougea pas d’un cil mais en son for intérieur elle voyait très bien passait sa main sur son visage et perdre patiente. Les Ombres allaient faire de Zakar une cité aussi puissante qu’Ikhram et ils allaient assurer la protection du gouverneur, qu’est-ce-que celui-ci voulait de plus ? Savoir ce que son clan allait faire de sa cité ? Et il ne voulait pas la leur laisser ?! La jeune femme perdait patience, c’est-à-dire qu’elle n’avait jamais fait preuve de patience. Mais elle n’avait pas bougé, on aurait dit une statue, jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour répondre :

-Je sais que ça ne va pas vous plaire mais les Ombres voudraient pouvoir avoir un minimum de contrôle sur cette cité parce qu’elle se trouve près du campement des assassins. Dit-elle en contrôlant parfaitement sa voix

Elle tourna la tête pour observer une nouvelle fois la salle dans laquelle elle se trouvait. Et puis elle sentait quelqu’un approchait, sûrement un garde ou quelqu’un comme ça. La jeune femme revint planter son regard dans celui du gouverneur et ne sursauta pas quand la porte s’ouvrit sans que personne n’ai frappé. Ce n’était pas très poli et Mr Maedren n’allait sûrement pas apprécier.

Maître Sage, rebelle Messages : 141 Date d'inscription : 01/09/2011

La femme eu un tic nerveux et le gouverneur Maedren senti qu'il était à la limite... Il jouait sa vie sur ses prochains mots.
Ce fut d'une voix froide et tranchante que Seika lui répondit.

-Je sais que ça ne va pas vous plaire mais les Ombres voudraient pouvoir avoir un minimum de contrôle sur cette cité parce qu’elle se trouve près du campement des assassins.

Il se pinça les lèvres. Oh qu'il n'aimait pas ça ... il se frotta les yeux, signe d'intense réflexion et de stress chez lui. Que faire ..? Avait-il le choix ? Il souhait faire le meilleur pour sa belle Cité Zakar. Une idée lui traversa l'esprit : Démissionner. Ce serait la meilleur solution. Il risquait de mourir, mais il n'y aurait pus de moyen de pression sur Zakar...
Il réduisit cette idée en cendre car il refusait de quitter son poste et ses pouvoirs.
La femme plongea son regard dans celui d'Eghir. Ce dernier rompit brutalement le contact, sursautant lorsque se porte s'ouvrit à la volée. Un homme d'une cinquantaine d'année, vêtu d'une tenue en cuir gris, était dans l'encadrement. C'était le chef de son armée. Et ils se considéraient presque comme des amis, c'est pourquoi ce dernier pouvait enter sans frapper dans le bureau du Gouverneur, et il était bien le seul à pouvoir en faire autant. Mais Maedren n'apprécia pas le geste et le fixa d'un air mauvais. Il détestait qu'on l'interrompe dans ses affaires, et celle-ci était pour ses oreilles seules.
Le garde du se sentir gêné car il s’excusa auprès du Gouverneur puis lui expliqua la raison de sa venue.

- Une femme a été vue dans le palais, il semble qu'elle ai tuée un garde, et comme vous étiez seul avec une inconnue, j'ai songé qu'il était bon de vous avertir, et de vous protéger.

Le gouverneur soupira. C'était un preuve de l'inefficacité de sa garde, et il évita le regard de l'ombre qu'il supposait moqueur. Elle aurait eu le temps de le tuer un nombre incalculable de fois, avant qu'ils ne réagissent.
Il prit une inspiration. Tout allait se jouer maintenant.

- Laissez moi sous présenter mademoiselle Doku, colonel Fraisers. Elle est ici chez elle, et je ne tolèrerais pas que vous lui fassiez le moindre mal.

Puis il se tourna vers l'Ombre il lui tendit la main pour l'aider à se relever, galamment.

- Mademoiselle, ce fut un plaisir de vous rencontrer. Il s'interrompit, plongeant ses yeux dans celui de Seika. Je pense que notre marché peut être fonctionnel. Pour le dernier point... Je préfèrerais en parler directement avec votre guide spirituel.

Il parlait à demi mot, de façon à ce que Fraisers ne se doute de rien. C'était un homme intelligent et tant qu'il réussissait à le duper, il pouvait espérer le calme et la sécurité dans sa Cité.
Il était maintenant trop tard pour faire demi-tour.

- Le colonel vous raccompagnera.

La jeune femme suivit le colonel sans broncher et lança un dernier regard au gouverneur.
Une chose était certaine :Ils se reverraient.