Metkild attendait. La jeune femme était habillée avec gout, comme à son habitude, avec des vêtements de sa main, et avec un baluchon qui contenait tous ses outils. Elle était sur le bord d'un chemin passant, attendant la prochaine carriole qui avait pour destination Ikrham.
Pourquoi la capitale ? Parce que tout le monde y allait. C'était leu devoir à tous d'y aller. Bien sur certains resteraient aux champs travailler, comme sa mère, tandis que les plus jeunes en général, allaient avec entrain faire la fête. La mort du maître suprême mettait du baume au cœur de tous les jakarois. Ce serait l'occasion de voyager dans toutes les grandes Cités, sans quitter ikrham. En effet, chacun des gouverneur allait appeler la population à voter pour lui, et donc étaler leur richesse, savoir faire... Et elle, petite artisane allait mettre à profit ses compétence. Elle ne doutait pas trouver du travail, et donc de l'argent. Elle pourrais faire briller son nom, encore fallait-il qu'elle choisisse avec soin son employeur. Peut-être même pourrait-elle avoir plusieurs chantiers !
Alors que son esprit s'échauffait, une charrette apparue au loin sur le chemin et la jeune femme, se redressa, attendant qu'elle soit à sa hauteur.
La charrette en question était tirée par un cheval puissant et lustré, mais l'homme qui conduisait portait un uniforme affreux. Sur les portes en bois on pouvait lire les initiales TRV suivit du nom de la capitale. La jeune femme ouvrit la bouche mais le cocher la prit de court.
- Nous sommes les responsables des transports rapides de voyageurs à destination d'Ikrham. C'est une nouveauté mise au point pour les festivités, cependant cette navette est assez étroite car peu de gens se rendent sur place en ce moment, c'est encore trop tôt, mais soyez sure que vous arriverez entière et rapidement à noter glorieuse capitale, belle demoiselle.
La belle demoiselle regardait l'homme, se demandant s'il s'agissait d'une mauvaise farce mais un petit garçon passa la tête par la porte à ce moment là et lui fit de grands signes, l'encourageant à les rejoindre. Metkild se décida et alla vers la porte.
- Ce n'est pas gratuit belle dame ! Il faut payer !
Metkild se retourna, le rose au joue, appréciant peu de payer pour ce voyage, mais la somme indiquée par le cocher était correcte, et peu élevée, alors elle ne discuta pas, elle paya et monta s'installer. L'intérieur était en effet assez étroit. les banc en bois grossier se faisaient face, sur les portes de chaque côtés des vitres avec des rideaux sales. Le jeune garçon qu'elle avait aperçu un peu au paravent était là, l'air rieur, acroché à sa mère, au visage angélique. En face une jeune femme, de quelques années son ainée, avec de long cheveux blond comme les blés, lui usourit aimablement lorsqu'elle s'installa à ses côtés.
- Bonjour ! Je suis mademoiselle Freysick, Metkild de mon prénom. Je suis ébéniste, et je me rends à Ikrham pour l'élection du nouveau maître surpême. Et aussi pour travailler, les ouvriers seront nécessaires pour tout mettre en place ! Et vous ?