Le Royaume de Jakar

Assassin, Ombre, Artisan, Sage...Qui choisirez-vous pour mener à bien votre mission ? Sauvez le Royaume ou mettez le à feu et à sang !
 
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 Un vent nouveau sur la Cité de Zakar

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Gouverneur Maedren
Maître Sage, rebelle
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Gouverneur Maedren


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MessageSujet: Un vent nouveau sur la Cité de Zakar   Un vent nouveau sur la Cité de Zakar Icon_minitimeLun 23 Jan - 14:35

Le gouverneur Maedren,seul dans son bureau, prit un papier, l’étala devant lui, ainsi que de quoi écrire.
Il allait faire son premier bilan. Son premier journal personnel où il écrirait ses actes, ses conclusions, ses pensées, ses regrets, ses buts… tout. Tout ce qui permettait de faire sa politique actuelle.
Il prit sa plumes, la tournant dans ses doigts, cherchant comment commencer puis se lança. un trait fin mais pas très assuré s'élança à l'assaut de la feuille vierge, aussitôt suivit d'autres.


Eghir Maedren. Homme nouveau.



Sa plume était quelque peu crispée, il cherchait. Il se cherchait encore. Les mots ne sortaient pas facilement.


Il y a peu j’ai compris. J’ai changé. J’ai souffert. J’ai haï.
Depuis je me suis libéré.



Il fit une pause, relisant ses quelques mots. Il secoua la tête. Non il n’aimait pas. Il ne savait par quel bout commencer, la tache était si ardue…
Par le début peut-être.


La manipulation.
Ce mot tire des frissons et des bouffées de haine à chaque Gouverneur, à chaque personne de pouvoir. Se savoir pris dans des filets, devoir quelque chose à quelqu’un est très désagréable. Peut-être qu’être sous la tutelle des Assassins n’est pas une mauvaise chose. Peut-être. Mais ces derniers avaient finis par oublier le peuple de Zakar pour ne plus voir que celui de l’emplacement, stratégique. Ils savaient que les Ombres voulaient dominer la ville, alors ils restaient. Mais l’économie était au plus mal. J’avais beau me battre, je ne sauvais rien. Des coups que je ne pouvais parer arrivaient d’un peu partout, le peuple souffrait, silencieusement, mais je le savais. J’étais responsable d’eux alors quand on m’a proposé une autre alternative, j’ai tenté.
Et j’ai échoué.



Maedren se relit, corrigea une faute et hésita. Devait-il écrire noir sur blanc qu’il avait coopérer avec les Ombres ? Il réfléchit, puis décida que tout devait être dit, pas de silence, pas de secrets. C’est ce passé qui a conduit à tout ça.


Les ombres sont venus, ils offraient beaucoup, notamment le rétablissement et l’arrêt des attaques économiques ainsi que des petits bandits. Ils devaient être invisibles, la population n’aurait pas aimé, mais ils devaient agir, cesser les tourmentassions des basses gens. Cependant eux aussi ne voyaient pas ça. Ils tentèrent la manipulation, la dissuasion… Tout ce que je déteste. J’ai alors décidé, pour relever mon économie, un acte fou. Jamais entrepris. Je pensais connaitre les conséquences que cela aurait, mais je me pensais capable de pouvoir les gérer. J’avais tort. Tout cela a dépassé mes conjectures. Je refusais la tutelle de qui que ce soit et j’autorisais l’esclavage. Ca a été le début d’une triste période, mais qui commence à être refoulée aujourd’hui. J’avais l’intension de créer des protections pour ces esclaves, j’étais idéaliste, cherchant des fausses idées pour me persuader de la nécessité de mes actes car je ne les assumais pas pleinement.
Puis un autre incident. Les Ombres encore, voulant s’immiscer dans ma gestion du pouvoir. Une tentative d’assassinat, et une déception amoureuse plus tard, tout ça était fini.
Ceci est mon passé.
Ceci-est le pivotement d’une vie, la mienne, mais aussi de toutes celles qui en découlent.



Le gouverneur hésita de nouveau. Parler de son amour ou continuer sur l’esclavage car car s'était la base de son œuvre. Dorénavant tout était différent. Rien ne serait plus jamais pareil.


J’ai compris beaucoup de choses alors que je me pensais mort. Alors que mon esprit quittait mon corps. J’ai compris que je ne pouvais faire de demi-mesures. Que si je décidais quelque chose, je devais le faire franchement. Je devais abonder dans ce sens. Je devais aussi cesser d’être manipulable, je pouvais enfin faire ce que je voulais. Mais il me fallait les pleins pouvoirs, que j’ai dorénavant. Les ministres n’officient plus, leur utilité a toujours été négligeable et j’avais besoin de leurs salaires. Pour les esclaves.
Ceux-ci appartiennent maintenant tous au palais. Je m’étais trompé. Donner des esclaves aux bourgeois était une erreur, je ne pourrais jamais rien contrôler, mais si tous appartenaient à ma maison, alors je pouvais infiltrer les plus grandes familles. Et je pourrais en même temps assurer les protections des esclaves.


Maedren écrivait de plus en plus vite, sa plume grattait le papier rythmant le silence de son bureau.


Les esclaves, selon ma dernière loi, en vigueur depuis près d’une semaine, sont tous sous la gouverne du Palais. Tous m’appartiennent donc plus ou moins. Certains sont spécialisés, d’autres non. Tous ont été répartis, tous ont signé un papier disant qu’ils acceptaient d’être esclave, pour une durée indéterminée.
Ainsi lorsqu’une personne désire en avoir un, elle venait au palais faire son choix. Elle a pour devoir de nourrir et loger l’esclave et ne doit en rien lui faire faire des actes dégradant, sous la peine d’avoir de terribles ennuis. La personne ne paye pas l’esclave, ce qui est intéressant pour eux, c’est le Palais qui s’en charge (avec les payes des feu-ministres), mais elle paye l’obtention de l’esclave.
Lorsqu’un esclave est acheté, un contrat est signé, par l’acheteur et par l’acheté. Il y est précisé les taches que fera l’esclave et la durée du contrat. D’un jour à un mois. Une fois par semaine l’esclave revient au palais, pour un bilan, le contrat a-t-il été respecté, a-t-il été nourri convenablement, a-t-il été maltraité, les taches effectuées sont-elles bien celles supposées, etc... A ce moment il receoit une certaine somme d’argent qui lui sera remise lorsqu’il retrouvera la liberté. Cette somme varie en fonction de beaucoup de critères.
Les esclaves qui veulent repartir doivent payer une certaine somme, variable elle aussi. Ainsi ils peuvent ressortir du Palais libres, avec un certain pécule, et du savoir faire ainsi que de la reconnaissance car le palais délivrait une lettre attestant du savoir-faire de la personne, variable encore une fois.
Les personnes indésirables sont mises dehors, sans le sous, avec le mépris du palais, ou bien occupées dans les recoins les plus sordides du gouvernement. Sans paye. La motivation des esclaves doit être réelle.
Ainsi j’ai le pouvoir sur eux, je régule tout, et je sais tout. Les familles qui ne respectent pas les termes du contrat sont punies. Je choisis moi-même la sanction. Cela va d’une augmentation d’impôts aux coups de fouets. Pour les maitres, comme pour les esclaves désobéissants. Cela a eu pour résultat de calmer les ardeurs dominatrices des puissants et de rendre plus dociles les esclaves rebelles. Je leur ai rappelé avec force que je suis le seul chef. Et qu’ils doivent se soumettre à mon autorité.
Pour permettre tout cela, je me suis aussi occupé, le plus tôt possible, de me faire une redoutable armée. Des mercenaires de tous horizons sont arrivés, renforçant ma première ébauche d’armée, mise en place pour le premier grand marché. Tous sont redoutables, et maintenant dévoués à ma cause. J’ai trouvé un accord personnel avec chacun. Donnant une certaine somme à l’un, ou une femme à l’autre. Les femmes. Certaines prostituées ont profité de l’esclavage pour chercher protection. Leur métier reste le même, mais elles sont nourries, logées et protégées, personne ne lève plus jamais la main sur elles.
Les Ombres comme les assassins sont interdits. Si l’un d’entre eux met les pieds dans ma Cité, il sera immédiatement pris en chasse. Je ne veux plus avoir affaire à eux. Je ne veux plus rien leur devoir. Je suis capable d’assurer la défense de Zakar par mes propres moyens, et pour le moment il n’y a rien eu à déplorer.
De nouveaux chantiers ont été créés. Près de la muraille extérieure. Pour mieux assurer la protection de la ville. Mais aussi de nouveaux espaces, pour la vente, et de nouveaux lieux de commerces. Certains quartiers jugés malfamés sont en reconstruction, j’ai ordonné leur remise en état. Je veux pouvoir y accueillir plus de gens car maintenant les ressortissants des autres grandes Cités sont attirés. Les rues seront bientôt toutes pavées afin de faciliter le commerce. Des auberges fleurissent un peu partout ainsi que de nouveaux commerces. Le tout permis par l’esclavage. Beaucoup d’ouvriers ont du venir à mon service pour pouvoir continuer à travailler car leur prix n’étaient pas assez attirants pour les investisseurs.



Maedren fit une pause et se massa le poignet. Il regarda sa feuille, toute noircie d’une écriture fine et serrée. Il relit ce qu’il avait écrit, réfléchissant à s’il avait oublié certaines choses.
Oui il en avait oublié. Et pas des moindres. Pour lui, c’était très important, mais pas pour l’économie.


Cependant, aujourd’hui j’arrive à conter tout cela avec du recul, ce qui était loin d’être le cas il y a peu. J’étais encore futile, je cherchais à récupérer ce que j’avais perdu à jamais. Je voulais de nouveau avoir une place dans le cœur d’une jeune femme, mais je me refusais à la raison. Je La fis chercher dans toute la ville, La retrouva, mais Elle échappa à mes hommes. J’ai appris plus tard qu’Elle avait fuit. Avec un homme qui avait travaillé pour moi, et à qui je devais la vie.



La plume fit une brève pause tandis que es pensées de l'écrivain s’ordonnaient, avant de reprendre de plus belle


Non je ne dois rien à personne. Pour cela j'ai décidé de les oublier. Je devais bannir mon cœur pour pouvoir œuvrer librement, et maintenant je sais que j’ai bien agis. Je regrette mes actes envers Elle, mais je n’y reviendrais pas. Je ne veux pas. Je ne veux plus jamais avoir affaire à Elle, ni La revoir, ni en entendre parler.
Car j’ai peur de faillir. De vaciller. Je sais maintenant que je ne dois plus me surestimer. Je dois me voir à ma juste valeur. Et si je suis honnête, j’admettrais que je ne suis pas totalement guéri de mon engouement pour cette Femme.
Alors maintenant je me consacre à ma Cité car elle a besoin de moi, et moi seul sais comment la gérer, comment la guérir. J’ai gardé mon secrétaire qui se permet une remarque de temps à autre, mais qui me reste fidèle. Grâce à lui je sais que je pourrais faire de Zakar une grande Cité. Peut-être un jour LA plus grande. Je l’espère. Je souhaite pouvoir finir mon travail, de façon à ce que lorsque je ne serais plus, tout soit bien rodé, que mon successeur n’ait pratiquement rien à faire.
Quoi que disent les rumeurs, je ne suis pas fou, ni un psychopathe. J'ai seulement réalisé ce que devais faire et que pour cela je devait changer du tout au tout. J'ai pris nombres de décisions difficiles mais je sais que cela permettra à la Cité de renaitre de plus belle et je les assumerais toutes.



La plume resta en suspend un court instant, après le point. Devait-il parler de ses plans ? Eghir aurait aimé, car en les lisant il aurait certainement vu certains défauts, mais il ne voulait pas gâcher ce bilan par des actes que ne seraient peut-être jamais.
Quelques coups frappés à sa porte lui rappelèrent son travail et il décida de s’arrêter là. Il rangea précieusement son papier, se promettant de recommencer, plus tard, lorsqu’il pourra constater que ses stratégies auront portées leurs fruits.
L'homme se leva, contourna son bureau et sorti. Il avançait vers son futur et ils ne faiblirait plus. Jamais.
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MessageSujet: zakar   Un vent nouveau sur la Cité de Zakar Icon_minitimeDim 18 Nov - 14:05



L'homme était debout dans la pénombre. Il avait chaud. Son bureau, il l'avait quitté depuis bien longtemps pour des lieux plus frais. Dans la limite du possible bien entendu.
C'était l'heure d'écrire.
L'heure de rouvrir son livre des sombres secrets et de marquer noirs sur blancs ses actes.

Aujourd'hui le Gouverneur allait mettre sur papier de nouveaux faits.

Le livre qu'il ouvrit était sec, les pages jaunies, comme si elles avaient vécues plusieurs décennies. La chaleur tuait tout.
L'homme avait pris soin d'emporter son encre, car celle qui était resté sur le bureau n'était plus que poussière, noire comme la nuit.


Eghir Maedren. Homme…



La plume resta suspendue, comme si elle était incapable de continuer. La main était immobile elle aussi.

Une goutte tomba, ramenant tout au présent.


...Vivant.



Un sourire apparu sur le visage fatigué de l'homme. Tous ces changements l'avaient épuisé, mais il trouvait encore la force de continuer. Ce retour sur lui-même était son seul moyen de lâcher son masque. Arrêter de sembler confiant. Arrêter de tout gérer d'une main de fer. Arrêter de réfléchir et d’anticiper.
Se poser.
La plume écrivait lentement, comme voulant profiter de cet instant intemporel. Il était devenu rare d'écrire, l'eau était convoitée et seuls les plus privilégiés se le permettaient.
Aujourd'hui était jour de fête.


Ma vie personnelle n'est cette fois-ci en rien responsable des changements survenus.
Brutaux et rapides
.


Comme la fois précédente, les mots ne sortaient pas. Trop d'idées se bousculaient. Il s'était passé tellement de choses en si peu de temps...
3 ans.


3 ans. La page précédente semble pourtant si lointaine…
En trois modestes années, la vie des Zakarois à changé du tout au tout. Comme celle de tous les Jakarois... Mais je dois me contenter des hommes sur qui je dois veiller.
D'ailleurs depuis quelques temps, plus personne ne remet en doute mon autorité... Ironique n'est-ce pas ..? Face à la mort, tous se désintéressent du pouvoir, alors je reste seul à mener la barque. D'une main de maître..
J'ai commis des actes qui me répugnaient, mais comment faire autrement..? C’est grâce à eux que Zakar doit sa survie.



Il s'égarait. Il lui fallait revenir au début de l'histoire.


Une canicule.
En une semaine seulement, une grande partie des plantations avaient brulés. La nuit ne se différenciait du jour que par l'absence de lumière. Tout était moite et brulant. Une nouvelle semaine commença, mais le temps ne semblait pas vouloir se calmer.
Les gens avaient faim et commençaient à manifester. Mais qu'y pouvais-je ..?
Je fis ouvrir les réserves, et tout le monde pouvait manger. Mais il fallait rationner.. Je n'étais pas fou, alors tout était compté avant d'être distribué. Seuls les Dieux savaient combien de temps cela durerait...



L'homme eu un rictus en lisant ses propres mots. Les Dieux.. Jakar les avait abandonnés ! Il leur fallait prendre leur destin en main...


La pluie.
Un jour toute l'humidité est tombée. Une nuit.
Il a plut comme jamais au paravent. Les gens étaient sortis pendant la première heure, profitant de ce répit. Mais les six suivantes, les inquiétèrent. Le sol, craquelé et sec, ne pouvait absorber tant d'eau. Celle-ci se mit à ruisseler, gagnant en vitesse et en force. Elle entrait dans les maisons, emportait tout sur son passage. Les familles s'étaient réfugiées sur les toits, d'autres montées au palais, situé en hauteur. Et j'ai vu l'eau s'engouffrer dans une cave.
C'est là qu'est née mon idée.
Le lendemain, ne restait plus que des trainées de sable. Le soleil avait cogné plus fort que la veille et l'air était sec. Il avait perdu toute trace d'humidité. La terre elle-même n'était plus boue.
Mais il y avait une solution... Amener l'eau. La mer n'était pas très loin, il suffirait de creuser des canaux souterrains (afin d’éviter l’évaporation) jusqu'à la Cité, et alors...tout espoir serait permis.
L'eau est la vie...



L'homme essuya son visage, et regretta l'absence de vent. De temps à autre une légère brise parcourait la ville... Mais insuffisante. Il avait du mal à se concentrer. La chaleur l’alourdissait, malgré ses kilos perdus.
Il devait continuer.

La plume entra en contacte avec la surface de l'encre avant de s’y plonger, puis alla se poser délicatement sur le papier.


Un mois s'était écoulé.
Le temps était terrible. Les journées étaient chaudes, brulantes, il était difficile même de rester dehors, et les nuits étaient glaciales. Le bois des assassins diminuait à vue d'œil. J'avais envoyé des hommes couper le bois afin de faire des prévisions. Les gens allaient se servir, et si on n'y faisait pas attention...
Un feu de forêt.
Ce qui devait arriver arriva. Les réserves de bois s'envolèrent, ainsi que les espoirs de chaleur lors des nuits glaciales.
Mais ce répit m’avait permis de réfléchir sans contraintes, et une de mes idées avait germée.
J'ordonnais d’enterrer toutes les maisons. Si l'idée paraissait saugrenue au premier abord, elle devint rapidement nécessaire. Il y faisait une chaleur agréable, presque constante, ce qui permettait de survivre sous terre. De longs couloirs avaient été aménagés, reliant toutes les maisons. Une place avait été crée, pour les marchés. Mais il n'y en avait plus.
Je réquisitionne tout ce qui est attrapé ou cueillit. Mon palais est le responsable de la distribution de nourriture. Pas de favori. J’encourage le braconnage, et les attaques de convois. Il faut à tout prix trouver de la nourriture.
Un beau jour, les travaux d'acheminements furent finis.
L'eau arrivait, à faible débit, mais c'était déjà ça.
Il fallait maintenant prévoir la suite. La vie au dessus était pratiquement impossible. Les cultures en dessous manquaient de lumières. J’avais encouragé les chercheurs et autres génies, si bien qu'on finit par réussir à dé-saler l'eau de la mer. Elle gardait un gout de terre, de sable et autre, mais on pouvait la boire. D'autres petites inventions surgirent, permettant d'adoucir la vie des Zakarois
.



Les Zakarois.. ces gens dont il était si proche, et pourtant.. Il savait que leurs problèmes étaient grandement différents. Mais tous souffraient des mêmes maux, et ensembles ils étaient plus forts.


Je forme des pirates, et autres guerriers, afin de dérober de la nourriture.
Je rejette toute autre autorité que la mienne. Maître suprême et autres prêcheurs n'ont plus aucune influence chez moi. Je suis celui qui a trouvé comment survivre, alors je ne laisserais personne gâcher mon travail ou en récolter les fruits.



L'écriture était plus rapide. L'homme s’énervait. Il se souvenait des menaces des autres gouverneurs, mais il leur avait tous répondu la même chose...


Même les assassins... Et puis, ils ont assez à faire partout ailleurs. Les Ombres et autres traitres pullulent.
Maintenant que toutes les troupes sont affaiblies par leur absence de volonté et leur soif indépendante de survie, je ne risque plus rien de personne. J'offre l'asile à qui le veut. A qui le mérite, et personne ne peut me donner de conseil car personne ne maitrise la situation. Le continent tout entier est en train de sombrer, alors j'applique mes propres méthodes afin de maintenir la ville à flot. Et personne
Ici, c'est une ville de forbans, de rebelles... Nous sommes vivants, et nous le serons encore longtemps. Nous avons réussit à nous adapter, bandits de grands chemins et fossoyeurs travaillent pour moi...Soit les gens partent vadrouiller et reviennent avec de quoi manger, soit ils creusent. Et nous sommes chaque semaines plus nombreux, aussi étonnant que cela puisse paraître.
Notre canal est aujourd'hui assez grand. Une sorte de rivière soustraite à la vue du soleil... Mais réussirons-nous à irriguer les champs ?
Dans tous les cas, Zakar est aujourd’hui le seul phare du continent, le seul endroit où la misère ne rime pas avec mendiant… Une politique stricte pour une vie sure. Dans la souffrance bien entendu, mais au moins j’offre l’Espoir…



L’homme laissa sa plume en suspend. Il en avait finit pour aujourd’hui. Les plus grandes lignes de sa politique venaient d’être tracées. Les lire clairement le fit douter, mais il avait fait des choix et continuer de l’avant.
L’heure n’est pas aux regrets.


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